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marmotte  (19 juillet 2007)
Aujourd'hui, 19 juillet 2007, Patrick Bérhault aurait eu 50 ans....
Une pensée émue à celui qui nous a accompagnés toutes ces années, encordé mais libre, comme il écrivait....
Je dédie cette pensée à celles et ceux qui ont eu la chance de grimper en sa compagnie, mais surtout à sa famille, ses filles, sa mère, toi, Jean, son fidèle second de cordée, toi Philippe compagnon si drôle des dernières heures.
Les morts sont invisibles, ils ne sont pas absents - Puisse-t-il continuer à ce que vous, gens de l'altitude, vous poursuiviez vos projets comme il poursuivait les siens : enthousiaste mais modeste, décidé mais à l'écoute.


- Photo Denali -

Gérard Chaignat (14 avril 2007)
Comme vous pourrez le constater ce témoignage est en réalité une lettre faite par Gérard à Philippe Magnin, le compagnon d'infortune qui se trouvait avec Patrick lors du drame, mais l'ayant trouver tellement belle, je ne peux m'empêcher de la publier afin que les proches mais aussi pour que vous autres compreniez mieux comment pouvez être cet être définitivement "différent" de tous. Eric 

Bonjour Philippe,
Consterné, abasourdi et les yeux encore troubles par la mort de Patrick, ton ami, ton compagnon,  je me lance dans l’écriture de cette missive, de cette bafouille - J’éprouve un besoin profond de coucher sur le papier ces quelques mots que je voudrais simples et appropriés, mais quelles phrases inventer pour ne pas tomber dans le lourd, le pesant ? Quels verbes simples, bruts,  exprimeront au mieux mon ressenti ?

Du lundi 12 au dimanche 18 avril: Que de coïncidences heureuses dans cette semaine de randonnées en montagne.Sans le savoir, notre choix sur les sommets à gravir péniblement pendant cette période coïncidait avec votre presque ballade sur les 4000 m les plus accessibles  de votre périple…Nos rencontres dans les cabanes d’Ayas et Mantova m’ont rapproché de Patrick que je connaissais  par ses conférences et autres films. J’étais heureux de faire ta connaissance Philippe, toi son compagnon,  l’homme - entre autres - de la traversée des Alpes,  des couloirs de l’Envers du Mt-Blanc et de tant d’ascensions. En quelques heures de bavardages, de récits parfois cocasses, de descriptions d’itinéraires, de blagues… le temps d’avaler spaghettis, tortellini, minestrone et pain sec… Le moment pour Patrick de soigner sa lèvre inférieure et pour toi Philippe, aiguille en main, de te lancer dans la réparation  d’un vêtement… pour moi, pour nous, cette rencontre fût magique !

Plus tard et quelques sommets plus loin, nos retrouvailles du dimanche à Zermatt ; le hasard encore, la coïncidence toujours. Un repas gargantuesque parachevé par les liqueurs du patron italien et pour moi la certitude de vous revoir, de participer infime ment à votre réussite en vous apportant deux vélos pour votre déplacement  des Alpes valaisannes aux bernoises. Vous êtes, il était, tu es, vous resterez  l’image de l’alpinisme idéal et la référence ! Forts comme pas possible, doués, simples ; pas gonflés ni surhumains.
Après s’être quitté sur la place de la gare à Zermatt, le vécu et l’émotion de cette semaine à demi partagée m’ont accompagné très fortement dans le retour à ma réalité quotidienne !
De mon bureau, sur les chantiers, je mélangeais sans complexes prises de mesures avec longueur de corde, passage délicat avec pose de fenêtre difficile, adjudication de travaux avec sommets réussis…à ma famille, au bureau, à l’atelier, au bistrot, partout je racontais notre rencontre, votre périple, vos  sommets réalisés et ceux à gravir …Je voulais prolonger ce vécu au maximum.

 Mercredi 28 avril :…et patatras, on se réveille, on cauchemarde. Le rêve brisé, la lassitude qui revient, la révolte qui surgit!  J’ai pleuré ces moments-là.Philippe,  absorbe ces mots comme tu veux. Ces écrits sont tellement dérisoires face aux événements. Bois-les comme une tisane de réconfort, comme deux verres de rouge en cabane  ou comme trois liqueurs italiennes  entre nouveaux amis. Choisis ! Jettes ou prends le tout et enivre-toi de tout ton saoul mais bon Dieu que cela te fasse du bien !
Je pense beaucoup à toi … énormément à vous, au nom et pour le groupe d’amis du Jura

 

Yann GUIOT ( Dimanche 28 Janvier 2007 0 11H00)
Magnifique vie et grand homme, a jamais éternel.... "a ciao et rendez-vous sur les cimes du paradis.

 

Rudy N - (Vendredi 26 Janvier 2007 à 19h47)
Un jour, il s'est amené à la Garde (83)  pour l'inauguration du mur, il y a déjà un bail de ça, pourtant je n'oublierai pas sa gentillesse, son humilité devant nous autres pauvres petits "grimpeurs". pas de chichis ou de marques de partout sur les vêtements.

Un peu plus tard, ma femme et moi l'avons vu danser à "Chateauvalon" sur un mur d'escalade en arrière plan d'une scène d'opéra je crois, un extraordinaire mariage impensable !

J'ai toujours suivi son parcours si peu médiatique, ses soucis dans l'Himalaya, son retour vers l'apprentissage du métier de guide, sur  mon bureau, il est toujours vivant, je n'ai pas écrit ces quelques mots plus tôt car ils ne venaient pas.

Des "honnêtes hommes" comme lui, la vie en offre très peu, je suis heureux de l'avoir croisé.

Un vieux quinqua de Toulon

 

 

Cedric - (Dimanche 21 Janvier à 10h43)

Merci Patrick pour cette flamme que tu avais dans les yeux, ton courage, ton humilité et surtout ton amour pour la Vie; En revoyant aujourd'hui, "Sur le Fil des 4000", on peut effectivement dire que la Vie ne tient qu'à ce petit fil...  une histoire tragique qui n'est pas sans rappeler les écrits de Monsieur "Frison-Roche"...

De ce pas, j'enfile mes chaussures pour aller voir ce que la nature me réserve comme surprises aujourd'hui - Au revoir Monsieur Berhault et merci !

Bien des pensées à sa familles et à ses proches - Le Châble  - (Valais - Suisse)

Jean-Louis D'ARCONSAT (Jeudi 18 Janvier 2007)

Juste un petit mot pour être aussi présent à tout ces hommages, quelle chance j'ai eu d'avoir pu profiter de ton amitié, tu es encore plus que présent dans ton petit coin de l'auvergne, à "Arconsat" comme à "Chabreloche" où nous remuons ciel et terre pour faire baptiser le mur d'escalade dont tu es à l'origine à ton nom.

Quant à moi, c'est un membre de ma famille, un frère plus qu'un ami qui m'a quitté et qui me manque toujours terriblement !

Vraiment, merci à "Denali-sud" pour ce site qui perpétue ta mémoire, de mon coté, j'ajoute un lien sur le site de la commune d'Arconsat (http://www.arconsat.com) ou tu as depuis ce fâcheux 28 avril une place dans la rubrique "actualités" !!.

Tu n'es pas mort, tu vis en chacun de nous, et tu continue à nous faire rêver d'un monde meilleur - Jean-Louis -

"Fourkad - (Dimanche 14 janvier 2007 à 23h50)
Je suis un "miniature montagnard" à côté de lui mais ma passion de la montagne fait que je suis toujours très touché par sa disparition et je
pense bcp à sa famille... sincèrement montagne - Serge

Roland FIGEROT (Mardi 2 Janvier 2007 - 8h30)
nous n'osions écrire jusque là un mot, trop dure, cette chute , trop dure la vie, puis la relecture de son livre il y a peu et cet incroyable entrain que les gens continuent d'avoir à son propos nous a fait prendre conscience de la nécessitée de laisser nous aussi un petit mot , pour qu'il sache combien ici, en Savoie nous pensons encore souvent à lui, un respect unanime  pour un alpiniste hors-normes.

¯ ¯ ¯ ¯

Lionel BARTHE- - - - (Mardi 26 Septembre 2006)
J’ai visionné le reportage « Sur le fil des 4000 » et j’ai découvert l’attachement qu’on pouvait ressentir en sa présence, j’ai l’impression de l’avoir croisé tant il est imprégné de la grâce rare des êtres en harmonie avec leur destinée. Son départ brutal me perturbe encore, j’aurais tant aimé le croiser réellement et lui parler de ces quelques mots :« L’étincelle divine qui m’anime sait ce qui est bon pour moi. »
Je le crois et je veux me souvenir de cet homme là .
 

Phillipe Gout------ (Vendredi 22 septembre 2006 - 18h00)*/ /
Je viens de lire le livre de Patrick sur la grande traversée des Alpes. j'ai passé en sa compagnie et de plus en sachant qu'il n'est malheureusement plus parmi nous, un extraordinaire moment de lecture et d'aventure humaine. J'ai eu envie d'en savoir plus sur ce personnage hors norme et je viens d'apprendre qu'il était né 1 an et un jour avant moi. Je regrette énormément de ne pas l'avoir rencontré alors que j'habite à Ambert, à 70 km environ de Chabreloches. je pratique petitement la montagne hivernale dans les monts du Forez et c'est avec beaucoup d'émotion que j'adresse à toute sa famille, particulièrement ses 2 filles (j'ai deux filles du même âge également) et ses amis mes trop tardives mais très sincères condoléances./
 

Maud (Samedi 1° Octobre 22h35)

J'ai eu la chance de le rencontrer à Beausoleil avec le club alpin de Monaco, un champion incroyable mais surtout un homme d'une sensibilité et d'une simplicité rare, quel modèle pour nous pauvres terriens... encore merci !

 

Thierry MOREL - Saint Etienne  Loire( mardi 9 Aout 2005 - 12h13)
Du coté de "Chabreloche" on parle encore de toi....

Je n'ai pas eu la chance de te connaître personnellement, petit montagnard adhérent FFME, je ne peux avoir que tu respect pour le grand Bonhomme que tu as été, et m'imaginer que là-haut, il doit encore y avoir plein de sommets à conquérir, que tu as retrouvé des hommes comme Frison Roche, qui est le premier de cordée...???Salut l'ami !

 

Mike. G  ( Mardi 9 août 2005 - 3h30)

Les grands de la montagne ne s' en vont pas, toujours dans notre esprit, tu restera, Marches sur les hauts sommets comme déjà tu l' a fait et satisfait ton besoin naturel, celui de la conquête de l' éternel....nous pensons toujours à toi Patrick.

 

Jeannot ( Lundi 8 août 2005 19h15)

Notre s'est déjà arrêté une première fois en voyant cet homme hors norme partir dans le décor pour une fois si détestable de la montagne qui nous fait tous tant vibrer, te voilà entrer dans le cimetière de nos mémoires , nous sommes tous nostalgiques de ces moments que tu savais nous faire partager lors de tes conférences ou même dans les revues spécialisés; Pour ceux qui ont eu la chance de te rencontrer un jour, ce fut sans doute un grand moment, pour les autres, cela restera un rêve et qui sait, peut être que les alpinistes se retrouvent tous dans un même lieu afin de discuter de projets communs...alors, à un des ces jours Maestro !

 

J-P  - (Samedi 30 Juillet 2005 -  minuit)

15 mois après sa mort qui m'a bouleversée , Patrick Berauhlt demeure bien vivant dans le coeur des amoureux de la montagne. Les témoignages écrits ou filmés qu'il nous laisse sont son héritage; et puissent les générations futures d'alpinistes et autre "mordus" de la montagne s'inspirer de ce grand personnage. Sa mort m'a déchiré, mais le lire ou le voire grimper avec ses potes me rends toujours heureux.

Merci à lui et paix à son âme
 

Yann.D ( 8 juin 2005 - 16h19) UN AN DEJA : Voilà plus d'un an maintenant que Patrick nous a echappé, emporté par sa passion, notre passion à nous grimpeurs, funambules des rochers... Un grand nous a quitté trop tôt...Il est toujours parmis nous, à travers l'esprit, sur chacune des voies que l'on gravit...Un géant s'en est allé la haut. YANN, petit grimpeur du puy de dôme...

Christophe Reynaud (vendredi 29 avril 2005 - 19h54)

parcourir les montagnes comme tu l'as fait est aussi un voyage à travers soi -même, cet univers de force et de pureté se révèle propice aux souvenirs; Souvent on y retrouve le film de sa vie, les moments de peine ou de joie, puis, quand la nuit tombe, c'est alors un autre voyage, au milieu du froid, des étoiles et du silence, ces mondes étaient les tiens, tu les as fréquentés comme personne, tu auras pris tellement d'images à la seconde dans le magnétoscope de ton regard que nombre d'entres nous sommes encore à envier ton parcours impressionnant, à imaginer comment on pourrait essayer de suivre le premier de tes pas, puis finalement, on se dit que non.. que ce n'est pas la peine parce que l'on y arrivera pas, parce que le mutant que tu étais nous parait tellement inégalable , tellement loin, loin de nous et de nos possibilités.... que fais tu en ce moment ? regardes tu cette étoile ? cette étoile où il y a 7 arbres, sur chaque arbre, il y a 7 branches et sur ses branches il y a 7 nids, dans chaque nids, il y 7 oeufs qui deviendront à leur tour 7 oiseaux...des oiseaux libres comme tu étais !!!

 

M-F MELLONE ( Vendredi 29 Avril 2005 )

Ami, tu étais presque au faîte de la Suisse, poursuivant dans l’éther tes rêves d’infini, fiancé de la neige et de ses insomnies, pendant combien d’années lui as-tu fait la cour ?

Toi, qui ne pus jamais réfréner ton amour pour ces belles, de roc et de glace mêlés, qu’en épousant leurs flancs, tu voulais honorer, De tendres sentiments, nulle ne fut avare,dans leurs bras, tu connus un plaisir pur et rare....pouvait-on deviner qu’une de ces maîtresses serait jalouse au point de devenir traîtresse, et, qu’à son coup fatal, il n’est rien que l’on puisse ? (poème écrit le 30/04/04)

F.Bertrand (Vendredi 29 avril 2005 - 6h37)Patrick nous aura tout donné sur l'escalade et la montagne. Une philosophie et un art de vivre la Montagne. Une philosophie de vie, une rigueur d'application dans tout ce qui l'approchait. La beauté du geste, la simplicité, la caisse physique, son humour......

Bref il se plaisait à dire "Ca envoie du gros !!!". C'est clair. Ses réalisations sont un plaisir pour notre imagination et pour les yeux. Sacré Mec !

 

 "Aldo" (Jeudi 28 avril 2005 - 22h30)

Le jour s'achève, la nuit est tombée.

La tristesse et la mélancolie ne m'ont pas quitté,

car sur terre un ange est passé,

un homme aux doigts d'acier, au cœur de velours.

Sa voix apaisante résonne  encore,

elle nous vient maintenant d'un firmament lacté,

et nous rappelle son souvenir à partager.

alain

 

 JP.CASSADINI (Jeudi 28 avril 2005 - 20h21)

L'homme était unique, seul lui avait cette magie du toucher du rocher, seul lui pouvait encore avoir des rêves hors de la portée des "communs alpinistes" que nous sommes et pourtant ..à travers son parcours, sa vie, son horizon, il n'a cessé de nous faire partager avec bonheur ses aventures aussi ludiques que incroyablement difficiles, son amour de la montagne et des rencontres l'aura pousser tous les jours à nous donner un petit peu de ce qu'il pouvait nous faire aimer...je regrette profondément ta disparition mon ami , je voudrai que tu sois là pour te le dire mais c'est trop tard, c'est trop con,c'est comme çà ! Atchao

 

 Irène et Olive MALADDU  (Jeudi 28 avril 17h50)

Difficile de vous imaginer sans une corde dans les mains, pourtant ce matin, au bord de la tête de chien, une falaise que tu connais bien, la tête dans les étoiles, assise et pensant à toi , nous n'avons pas pu grimper, nos membres étaient comme engourdis par le froid ......nous te revoyons grimper comme un chat, "Pinocchio" t'assurait comme à son habitude, et moi je me réfugiais dans mes pensées trop sérieuses pour avoir lieu d'être;Nous entendions ta voix, le coeur battant comme dans un rêve, mais ce n'était qu'un rêve, un rêve que nous ne voulions pas qu'il se termine, lorsque fatigués, nous avons ouvert les yeux, la triste réalité nous rattrapait alors, seule ta passion ne pouvait s'effacer !

Ce rêve , nous voudrions le garder tout au fond de nous, le partager avec toi comme tu as su nous faire partager ces courts moments de bonheur, ici, et "là bas ", saches que l'on pense beaucoup à toi.

 

 Claude Guilmot ( Vendredi 25 Mars 2005 - 13h00) "Mélancolie"
Toujours beaucoup de plaisir à regarder ces 2 dernières vidéos - Mais malgré
tout, une grande tristesse à la fin; Je ne connaissais pas personnellement
Patrick Berhault mais c'est comme si un proche de ma famille était parti - A
26 ans (j'en ai 45), j 'ai assisté à une projection à fontaine de Patrick et
tout de suite ce personnage m'a ému par sa simplicité et son amour de la
grimpe.
Je me disais toujours, si un jour, je demande  un guide pour effectuer une
belle course en montagne, c'est lui que j'irais voir - Pour finir, j'envoie
toute mon amitié à sa famille et surtout je n'oublie pas et je pense trés
souvent à lui .


David Lathoud (Vendredi 11 Mars 2005 - 19h18)
Patrick fait partie de ces gens qui marqueront à jamais l'histoire de
l'alpinisme. Comme tous ces gens, il est parti trop tôt, emmené par celle
qu'il aimait : la nature. Amoureux de la nature et de la montagne, je ne
peux m'empêcher de penser à son enthousiasme et à son bonheur face à elle
lorsqu'il l'a parcourait.
Je suis profondément affecté et triste quant à sa disparition et partage
pleinement la peine laissée dans sa famille et dans son entourage proche -
Malgré cette tristesse, j'aime à penser qu'il aurait souhaité quitter cette
vie dans ces conditions et qu'aujourd'hui il puisse admirer de plus haut
cette nature qu'il aimait tant.
Patrick, ta vie ressemble à une oeuvre inachevée qui ne pourra s'effacer
tant elle est proche de nous.
(une grande pensée amicale pour Philippe Magnin) - David, un admirateur .
 

T.Charleux ( Lundi 7 Mars 2005  - 22h41)

 Je viens de me procurer "Au fil des 4000" et la vision de Patrick Berhault au sommet de la Verte m'obsède, au son de cette magnifique musique de L Jacquier. Le temps passe et certainement jamais je n'aurai l'occasion de vivre ne serait-ce qu'une infime partie de cette communion avec la Montagne qui animait Patrick. Dans 2 semaines, nous deviendrons 3, et je souhaite que mon futur fils puisse le connaitre de façon à savoir qu'il existe encore à notre époque des hommes d'exception qui osent vivre leurs rêves, des hommes libres. Il y a maintenant un peu de lui dans les couchers de soleil en Montagne... 
 

Christian Berthoux (Samedi 5 mars 2005 - 19h10)

 J'ai croisé Patrick quelques fois du temps de La Turbie. Nous n'étions pas de la même génération (il était beaucoup plus jeune) ce qui fait qu'on a peu échangé et je le regrette.

Il était d'un abord très simple et ne suscitait que de la sympathie en dépit de sa renommée. Je ne suis guère émotif mais j'ai été profondément attristé par sa disparition comme beaucoup d'entre nous parce que à mon humble avis c'était.... le meilleur ! 

Thibault Sibille (Lundi 21 Février 2005)
A celui qui m'a fait découvrir la montagne ...vous, Patrick, juste en lisant
des documentaires sur vous, vous m'avais donné le goût de l'alpinisme et de
la montagne, Patrick je ne vous oublierais pas !!!!! - Mon professeur sans
le savoir !
Thibault, votre élève.

 
JP Moud - (mercredi 16 Février 2005 - 16h00)
Bonsoir, j'ai découvert votre site par hasard, j'ai découvert cet homme
aussi par hasard...et pourtant j'ai aimé ses exploits et le regard qu'il
portait sur les hommes et la montagne, ce regard plein de tendresse et de
simplicité pour les choses simples et rares de la vie, j'ai été heureux de
croiser son existence, même de manière virtuelle et belle, il est des gens
comme çà qui donne envie de....adieu .


Emmanuel Grachet - (Samedi 12 Février 2005 - 20h08)

Bonjour a tous, quel héritage. quel alpiniste...mais surtout quel homme ! 

Quand on découvre le personnage à travers les images ou les écritures, on regrette tant de ne pas avoir passé ne serait-ce qu'une soirée en sa compagnie. Il nous laisse un mode d'alpinisme, une philosophie de vie et le goût de la passion. Il nous enseigne que le bonheur est devant notre porte, à nous d'ouvrir les yeux...Salut Monsieur ! 
 

Sébastien -  (Mercredi 9 Février 2005 - 23h19)
Patrick,  "Juste un message pour te remercier du bonheur que tu m'as procuré aujourd'hui via le visionnage de la "Cordée de rêve" - Merci, ici tu nous manques et tu nous manqueras toujours, les gens de ta trempe laissent toujours un grand vide lorsqu'ils partent.

Sincère compassion envers ta famille, tes amis ...

 

JP Lazanet  -  Cagnes  ( 4 Février 2005 - 21h57)
Bonjour à toute l'équipe et surtout aux amis de Patick - Je ne l'ai rencontré qu'une fois et par conséquent je ne te connaissais pas mais l'un de tes amis, Eric qui m'a bcp parlé de toi, de ta gentillesse et de ta générosité et surtout de ta discrétion ... J'ai mis du temps à écrire, car tu avais comme une auréole au dessus de la tête et je ne pouvais accepter ta disparition, je haie un peu plus chaque jour qui depuis ce malheur, t'as enlevé à notre chienne de terre, ma tristesse et l'immense vide que cette tragédie à laisser dans le coeur de tes amis est inconsolable ... Je ne te connais pas mais je pleure pour toi, pour ta famille à qui j'envoie tout mon soutien et toute mon affection. Je n'oublie pas ce moment où tu m'as séré une seule fois la main , malgré la force et la détermination qui s'en dégageait, tu laissais paraître une grande sensibilité  -
 

Jean François  - Jeff  (Novembre 2004 - 22h43)
Certains ont déjà oubliés, pas moi car c'est tout une partie de ma jeunesse  qui n'est plus, avec lui, on rêvait, avec lui on voyageait, avec lui on vivait , maintenant que reste il ? un trou béant, une crevasse infranchissable, dans laquelle on touche le fond , un fond qui n'en fini pas de s'approfondir... C'est cette saloperie de montagne qui t'a emporté, loin de nous et surtout loin des tiens !

Fini les parties de rigolades dans les bars de Cham ou d'ailleurs, finis les rochers chauds de la Turbie dont tu nous parlait si souvent, fini et tout çà pour quoi ???
 

Jo.Ctet  (. Cluses le 12 septembre 2004 - 22h15)

Notre "roi" à disparu, j'ai eu impression de ne pas être très fort en n'écrivant pas un petit mot auparavant, j'ai lu un tas de choses, j'ai entendu aussi un tas de choses qui n'ont parfois ni queue ni tête, je connaissais Patrick pour avoir participer à un stage avec lui, le recul de cet accident si stupide, si bête et qui aurai pas du arriver me fait écrire ces quelques lignes car je sais ce que veut dire perdre un membre de mal famille, mon fils à disparu avec un mai dans un crevasse il y a 5 ans, j'ai remis mon métier en question puis je me suis dit qu'il fallait continuer, j'imagine encore plus la souffrance de sa famille, de ses 2 filles , je ne explique pas, je ne comprends pas, sa disparition affecte encore le monde de la montagne et des guides, cet homme au visage si doux et toujours prêt à partager une expérience  ne devait pas partir "comme çà" , Philippe, je pense aussi à toi, quel horreur de voir l'ami, de toujours disparaître devant tes yeux, je ne sais pas si tu liras ces quelque lignes, je ne sais même pas si elle seront publier, mais je tiens à vous dire à vous tous, combien je suis triste aujourd'hui .

 

François.Brancourt  (7 septembre 2004 - 18h00)
Je voulais attendre encore , laissez passer plus de temps avant d'ajouter un seul mot .
Mais avec la temps la "sidération" s'estompe , et il faut s'avouer à soi-même enfin la disparition d'un personnage immense tant par sa passion, que par son style, sa simplicité, sa gentillesse, un modèle pour beaucoup et qui le restera

 

Famille Lescarcelle - (1°Août 2004 - 14h30) Nous faisions partie des grands chanceux qui ont eu le privilège de connaître
Patrick et nous suivions ses réalisations en pensant que cette montagne, qu'il
parcourait avec tant de grâce et de respect, lui accorderait l'éternité.
Nous pleurons ton départ, Patrick, mais l'image que tu nous laisses est
tellement belle et dynamique qu'elle nous aide à continuer à nous extasier de
ce que nous offre la montagne, même si nous la trouvons bien injuste.
Au delà de ce que tu as réalisé, merci pour ce que tu as été, pour Eric, pour
nous, pour tous ceux qui ont eu le bonheur de te rencontrer.

Eric, Yolande, Alain LESCARCELLE

 

Nathalie - (Dimanche 25 Juillet 14h25)

Nous venons d'apprendre seulement aujourd'hui (25 Juillet) le décès de Patrick. Nous envoyons toutes nos pensées à sa famille afin de l'aider dans cette épreuve.

Mon fils a lu aujourd'hui un article italien qui parlait de son décès et nous a ensuite annoncé ce qui s'était passé ce jour funeste.

Nous avions rencontré Patrick lors de l'une de ses conférences à Cavalese (Italie) pendant laquelle il présentait sa traversée des Alpes. Il avait signé son poster à mon fils, pour qui il est devenu une personne à imiter. Sa joie de vivre, son sourire, son enthousiasme étaient contagieux et souvent nous avons parlé de lui pendant nos promenades en montagne, il restera dans nos pensées...Nathalie, GianLuca et David

 

Simond et Olive - Orlons (Vendredi 9 Juillet 2004)

Comment faire pour exprimer la tristesse qui n'est rien comparer à celle des parents et de la famille de cet homme hors du commun ?

Nous, nous n'en savons rien mais nous tenions à écrire ces quelques mots pour lui rendre un dernier hommage, pour le remercier pour sa gentillesse et disponibilité, pour sa vision de la montagne, celle du plaisir et non de la performance , pour son caractère joyeux  et sa ligne de conduite exemplaire.

Personne ne pouvait rien faire contre son extraordinaire résistance physique, son mental et sa simplicité, ouaouf, quel bonhomme !!!

 

Jean-Pierre Zeneca (Mercredi 23 Juin 2004)

Patrick nous quitte par la "grande porte", nous aurions tous préféré qu'il soit là encore parmis nous, qu'il continue a nous faire rêver et surtout qu'il continue à montrer l'exemple comme il a toujours fait; Je suis sûr que de tout là haut, il n'aura aucune peine a nous surveiller et à guider nos premiers pas "sans lui"   

 

Brice - Nice (Mercredi 9 juin - 20h50)j'ai mis longtemps avant de me décider à écrire un mot en l'honneur de ce monstre sacré, pudeur, respect  du personnage,  je n'en sais rien, toujours est il que sa disparition est trop dure, trop forte et que l'émotion qui m'envahie aujourd'hui en lisant les pages de nos revues mensuelles me donnent la force de dire à sa famille combien j'ai de  la peine pour eux  -
Patrick m'avait fait partager une course en tant que guide lors d'un traversée des Aiguilles de Chamonix, à l'époque, je pensais pouvoir m'inscrire année suivante au stage de guide à l'Ensa, puis la vie continuant son cours, rien n'y fait mais je me souviendrai encore longtemps de son sourire, de la façon dont il avait de me parler en arrivant au sommet de l'une des Aiguilles, ce bivouac fantastique à la belle étoile, rien ne semblait le rendre plus heureux que d'être "ici" et de pouvoir parler librement de sa passion.
De pouvoir parler librement de tout, de la vie et de la mort avec un sourire toujours aussi beau et un calme reposant  qui permettais de se sentir bien dans les pires situations comme à la fin de ce  2° jour lorsque l'orage éclata dans un rappel...
Pourquoi la montagne nous prends t'elle nos plus grands exemples, comment continuer cette vie aussi riche en émotion sans lui ? je ne sais pas, je ne sais plus !

 

Pascaline - Nantes - ( Dimanche 6 Juin 2004 - 11h14)Son âme était aussi belle que son esprit, il avait le coeur plein de projets et la tête pleine d'amour, à moins que ce ne soit l'inverse....de toute manière le personnage était aussi attachant que troublant et ne laisserait jamais indifférent;

 

Rencontrés l'espace de quelques regards, je me suis toujours surpris de sa disponibilité ,  de sa spontanéité, il aimait la liberté , il aimait dire merde comme à ses débuts lorsqu'il refusa d'aller au stage de guide... il se foutait des cotations te des encore plus des compétitions, son énergie était immense , aussi grande que sa gentillesse, nos avons perdus là un homme qui "faisait le bien" et qui savait "donner", chose tellement rare de nos jours ....toute ma tristesse n'effacera rien et ne le refera pas revenir le temps, alors je me contenterai de faire parvenir quelques mots de soutien à sa famille  et leur envoyer tout le courage dont ils ont besoin.

 

Pascal  - Annecy - (jeudi 3 Juin 2004  - 20h10 )Il vivait cette vie "tranquille " que tout le monde lui enviait ....il habitait parfois dans le Sud et parfois dans les montagnes, acceptés de tous , il faisait  parti des locaux où qu'il aille, sa gentillesse n'avait pas de limite , son bonheur était de parcourir ces montagnes , ces faces indomptables que lui seul savait rendre plus douces, plus belles, il voyageait comme il aimait dire , que ce soit dans les alpes ou dans le monde , il voyageait, il nous donnait cette chance de pouvoir le voir un peu partout, de pouvoir le "toucher", il n'aimait pas la foule mais ne reculait jamais devant une question qu'on lui posait, comme çà , au hasard d'une rencontre , moi, ce fut à Saint Gervais, dans un école d'escalade , il était avec des enfants handicapés, c'était beau, touchant, plus tard, je l'ai rencontré dans une cabine de téléphérique, spontanément, il est venu vers moi, j'étais presque gêner de connaître "le grand maître" pourtant si accessible...... quel choc alors lorsque j'ai calmement entendu de la part d'un journaliste, sur Radio bleu , qu'il était parti, qu'il ne reviendrai jamais, tombé dans une face sans grande difficultés pour lui , et pourtant ....il faut accepter ce que l'on entends, parfois le journalistes peuvent se tromper, mal interprété, ce jour là, le ton était trop grave, trop tendu, çà ne pouvait être que la vérité; Je me suis dit à ce moment là que la montagne serait pour toujours mon ennemi numéro 1, plus tard, voilà déjà un mois que c'est arrivé, je ne veux que revoir son sourire , ses rires si faciles, et imaginer ce bonheur simple et parfait qu'il dégageait lorsque l'on avait , je le répète, la chance de le croiser ; La mort est trop injuste , cio Patrick  !
 

Pascal et Tina - Menton (Mercredi 2 Juin 2004 - 22h15)Quand nous avons appris sa mort par la presse, ce fut comme l'effet d'une bombe sans plus ou moins y croire, pourtant, c'était bien réel ; Voilà aujourd'hui plus d'un mois qu'il est parti et la douleur est encore très vive, toute mon âme est retournée et je ne peux que souffrir à la pensée que doivent avoir ses enfants et sa famille, nous sommes de tout coeur avec eux dans ces moments difficiles 
 .

Jérémy - Toulouse - (Mercredi 2 Juin - 17h18)    Aujourd'hui, à peine je prends vraiment conscience de ta mort Patrick, toi que je ne connaissais pas, toi qui avait cette petite place au fond de mon coeur et que jamais je ne voulais voir partir sans lui dire au revoir, la mort m'arrache un être "cher", que je ne connaissais pourtant pas - ou qu'à travers des écrits - et qui a fasciné mon enfance et mon adolescence, dans un discrétion toujours aussi grande, dans un silence qui ne tenait qu'à toi , tu nous a laissé "comme çà" parce la mort en a décidé autrement et nous t'a arraché. Comment retracer une si brillante carrière qui de tout temps ne fut éclairer que par les projecteurs que si souvent tu as su rejeter , pour nous, ne resteront dans nos mémoires que la classe et le respect, respect des autres et de la montagne que tu aimais tant
 

Elisabeth Costes ( Lundi 31 mai 2004 - 19h44)

Le temps passe, le printemps est bien là et je me souviens des journées au Baou et des diaporamas à Alti-coop à Nice; quelle époque !
Le temps passe et je  sais  que tu es dans ta montagne, trop jalouse pour te rendre à ta famille et à tes amis et j'en veux à Dame Nature....La voûte céleste danse maintenant au rythme de ta musique, mais qu'est ce que j'en veux à Dame Nature.....Un grand merci pour ta créativité, pour ton moral et ta gentillesse.Une pensée pour les tiens.
Lise.
 

S.Menet - Nice (jeudi 28 Mai 2004- 10h12)

Je ne connaissais pas du tout Patrick Bérhault; pourtant ses récits et la poésie qu'il a insufflée à l'alpinisme m'ont touché véritablement. Mes sincères condoléances.

Téo (GHM) - Briançon  - (Dimanche 30 Mai 2004 - 18h20)La vie est parfois si brutale que mon sang en devient glacial, mes yeux ne peuvent plus sourire, la chance que nous avions de côtoyer un personnage comme cela est bien éphémère avant de disparaître, on en reverra plus jamais cette petite lueur qui pétillait comme personne, elle s'est éteinte à jamais.Toi qui répandait le bonheur, tu as disparus si vite, sans nous prévenir, en cachette, avec cette passion gravée en toi , avec cette maîtresse appelée "montagne", mon corps se vide et mon chagrin ne changera rien, tout à présent apparaît amer , tu avais tant de moments à vivre, tant de moments à partager , mais j'ai tort, je sais, tu es maintenant sous terre, tu n'es plus là pour crier, pour gueuler, pour reprendre nos fausses manips, tu n'es plus....tout simplement, pourtant ta vie continue , on ne t'oubliera jamais Patrick  - Bonne route.  

"Pipo" - Annecy   - (Dimanche 30 mai 2004 - 15h50)Saloperie de montagne, pourquoi tu nous a pris notre "Seigneur", celui qui grimpait plus vite qu'il ne marchait , ce singe aussi agile derrière ses piolets qu'au fond de ses chaussons, saloperie de vie, de quel droit ôtes tu la vie aussi facilement ? où sont nos Dieux ? que de haine je ressens quant en rentrant de ce long voyage que je n'aurai jamais du faire, j'apprends l'accident et à la fois le malheur qui doit entourer cette famille si soudée.. je n'ai rien à dire, trouve à peine les larmes pour pleureur et pour dire "pardon", pardon de ne pas avoir été là lorsqu'il fallait, pardon de ces "engueulades" qui se terminaient toujours derrière un bon demi, pardon, derrière un "monaco", cette ville à laquelle tu étais si attachée, pardon de n'apprendre ce drame qu'à mon retour, pardon Patrick et repose en paix dans ton royaume  ! 

 

Stefan Menet  ( Vendredi 28 Mai 2004 - 10h12)

je ne connaissais pas du tout Patrick Bérhault, pourtant ses récits et la poésie qu'il a insufflée à l'alpinisme m'ont touché véritablement. Mes sincères condoléances.

 

Marion Gerondie (Vendredi 28 mai 2004 - 7h05)

L'homme m'a toujours inspiré le respect le plus profond, non seulement pour ses qualités physique et mentales mais aussi pour son sens de la vie, il ne peut avoir quitter son domaine, à savoir la montagne, il est certainement en pleine ascension, celle de l'ultime sommet , celle de  la "montagne noire"....

Sophie Derbez ( Jeudi 27 Mai 2004 - 20h16)

Patrick était un homme extraordinaire de ce que j'ai pu le connaître, j'aurai aimé le connaître d'autant plus qu'il était un grimpeur et un homme d'exception; Le monde de la grimpe va le pleurer mais comme dit la légende: "il
veille sur les futur grimpeurs", ce n'est pas une consolation mais un espoir - toutes mais condoléances
 

Jean-Pierre BES ( Jeudi 27 Mai 2004 - 17h57)

Comment imaginer un seul instant qu'un homme aussi bon, efficace, gentil et "bienfaiteur" puisse nous quitter aussi rapidement ? Tout l'amour de la montagne qu'il a su nous transmettre au cours de ces nombreuses ascensions transpirera encore à chacun de nos mouvements futurs, sa gestuelle et sa précision sur le rocher était inhabituelle pour un homme "normal" qu'il tenait tant à rester, notre étoile est loin désormais, loin de nous mais prés de nos coeurs - Si ces condoléances peuvent un jour faire un peu de "bien " à la famille et à ses proches, j'en serais le plus heureux, pourtant je sais que dans ces situations, il n'y a pas grand chose qui puisse redonner la "vie" !  Tchao Patrick
 

Aldo - Nice - (Vendredi 21 Mai 2004 - 20h20)

Entre courir et volé il n'y a qu'un pas A quoi bon courir quand on a des ailes, autant voler et vivre à la mesure de nos rêves,

Maître de la glace , du vent et des cimes, tu as créé le mythe de tes gestes agiles,

Tu as dansé dans le vide, cet avaleur de victimes, ultime langage du corps au fin fond de l'abîme, ta fin scelle ta vie d'une auréole de légende;

Acrobate véloce à l'allure féline, la poésie du monde te dédie ces lignes.

La montagne est ton miroir et nous contemplons ton âme dans le défilement infini de ces lames,

Ta mort est à la mesure de ta vie, engloutie dans le seul tombeau de ton génie....l'immensité du blanc !

"....cinéraire de glace détaché e de la peau terrestre, église brisée par la pureté, nef précipitée sur la cathédrale de la blancheur, Autel aux vitre fracassées, tornade étoilée sur les murs de la neige,

Le lit de effroyable , l'immersion blanche du monde où le froid nettoie comme un pur rectangle de quartz ce qui ne fut jamais respiré, l'infini matériel transparent, l'air ouvert, la solitude, sans terre et sans pauvreté ".

Sans ce trou béant que tu nous laisse, le même qui t'a vu disparaître, nou plongeons tous dans le néant de la montagne qui donne et qui reprends;

Et sur ces livres d'or, nos larmes de chagrin transforment ton linceul en océan sans fin .

Guide nos pas vers ton étoile, illumine nos vies de ton sourire comme l'oiseau dans ta chapelle, au paroxysme de ton absence , l'appel de ta voix douce, éternelle mue par le vent de l'innocence.

Nous sommes des voyageurs sur la corde de tes rêves, nos coeurs en cordée dans ton dernier voyage, le voyage intérieur!

Jean-Marc Ortoclucci - (Samedi 15 Mai 2004 - 21h45)

Toutes les semaines qui ont précédées ton "départ"  étaient pour la majeur partie d'entre nous un rêve, cet enchainement était le tien, nous sommes emprunt d'une grande tristesse, d'abord parce que la montagne à perdu son "maitre" et parceque nous, les alpinistes, avons perdu un ami, que l'on te conaisse ou pas, tu faisais parti de ceux qui étaient accessible, ta sagesse et ton ésprit ouvert faisaient l'admiration de tous , toi qui était en quête de nouveauté permanente, toi qui fut, et continuaint à être un visionnaire,tu resteras notre exemple unique; Tu est aujourdh'ui dans le ciel et comme toute étoile, tu continueras à briller....   

 

Pichon Philippe - 53° régiment de transmissions - (Mardi 18 Mai  2004 - 16h00)

Patrick, on ne c'est jamais vu,  ta disparition me touche énormément

 car tu as toujours était présent dans le monde de la grimpe que je partage aussi avec passion tu sera toujours présent dans mes pensées et dans mon cœur - condoléances à toutes sa famille
 

Catherine - Beausoleil - (Mardi 11 Mai 2004 - 16h 50)

Une semaine déjà et que le monde s'est arrêté pour nous tous , notre maître est mort , notre envie de grimper n'est plus la même, tu nous manques...la chaleur de ton regard, la gentillesse que tu distribuait à tour de bras, ta disponibilité et ton satané téléphone qui n'arrêtait jamais de sonner !

Nous avons tous envie que tu sois là, tu nous inondais de joie lorsqu'à de trop rares occasions tu faisais une apparition , moi qui il y a longtemps déjà ne pensait pouvoir te parler puis un jour de Janvier, tu es venu vers moi, vers Titou aussi et tu nous parlé de ta passion sans y apporter d'importance, parce que ce que tu aimais avant tout, c'était la vie , on s'est revu une fois, deux fois, trois fois puis tu t'en ai parti....on ne se reverra plus mais les moments que nous avons passés tous ensembles furent inoubliable, quelle chance avons nous eu que tu sois là, que nous soyons là, ce jour de Janvier ....que des bonnes choses à Philippe et à toute la famille - cordialement .
 

Jean-Baptiste - Perpignan - (Mardi 11 Mai 2004 - 14h12)

Un énorme chagrin a envahi nos coeurs, pourquoi partir aussi rapidement alors que des tas de projets et d'aventures devaient sans doute fourmiller dans ta tête, parfois on ne comprends pas bien la vie, parfois, on ne comprends pas bien son compagnon mais jamais on ne comprendra pourquoi la montagne à emportée un si bon représentant  de l'activité !
 

Thierry - Vence - (Lundi 10 Mai 2004 - 15h50)

patrick était un équilibriste, il savait dompter le vide comme personne, c'est pourtant lui qui l'a emporté, tu laisses derrière toi l'image d'un grand alpiniste qui jamais ne s'éteindra. Ta passion intacte de la montagne, ta motivation à toujours trouver de nouveaux projets nous impressionnera  encore longtemps, qui d'entres nous est capable d'un tel chemin ?  moi  en tout cas, je n'en connais pas  - bye !
 

Frédéric (Dimanche 9 Mai 2004 -  17h12)

Merci de m'avoir traité comme un petit frère quand j'avais 17 ans et de m'avoir donné cette passion pour la montagne.. tu m'avais persuadé que tu ne pouvais pas chuter, et j'ai grandi avec cette idée... Je n'oublierai jamais ce que tu m'a donné.
Adieu Patrick..

Johanna Nobili  (Samedi 8 Mai - 18h28)

Nous adressons toutes nos condoléances aux proches de Patrick.
Il était quelqu'un de vraiment sympathique, abordable et très humain. Un grand alpiniste qui semblait invulnérable ... Patrick a été et restera un modèle pour beaucoup d'entre nous.

Toute la rédaction de "Carnets d'Expé"
 

Fabrice - Nice - (Samedi 8 mai 16h06)

Voilà que nous apprenons la mort d'un guide....un guide qui était bien plus que çà , qui faisait partie de la race des seigneurs, de ceux qui auraont marqués à tout jamais leur temps, je suis content de pouvoir laisser un témoignage afin qu'il ne nous quitte pas à tout jamais,encore un grand merci pour l'exemplaritée de ta carrière et le continuité
dans ta passion au-delà de la verticale, combien ce sont demandés un jour comment tu pouvais tenir ainsi sur des parois toujours plus raides, toujours plus hautes, avec le même plaisir, rien ne semblait pouvoir t'arrêter, rien sauf un accident aussi con que celui-ci, nous avons tous en nous envie de crier trés fort contre cette injustice qui enlève toujours les "bons" les premiers .
Merci pour ces rêves que tu nous faisait partager et pour cette envie de te suivre sur les pourtours du possible, une grande page se tourne avec ta disparition mais le livre n'est pas fermé pour autant .
 

Roland Granottier - Annecy - (Vendredi 7 mai 2004 - 21h23)

Juste un grand merci à toi, Patrick, pour ce que tu nous as amené, pour le chemin que tu as tracé pour nous, pour les rêves que tu nous as fait partager. Merci pour ce que tu étais et pour ce que tu représentais. Je sais que là où tu es, il y a d’autres sommets, d’autres piliers de calcaire, d’autres océans. Continues d’y tracer ta voie comme tu le faisais ici et que ton rire réchauffe le cœur d’autres camarades. Penses à nous Patrick quand nous sommes là-haut. Penses surtout bien aux tiens à qui tu manques…

bertrand Schreyer - Suisse - (Vendredi 7 Mai 2004 - 17h01)

Dans tes yeux survivait mon enfance, au fond de ton regard se créait mon futur, du moins aurais-je aimé pouvoir y croire....

lorsque j'ai appris que tes yeux étaient clos, mon avenir a disparu, de ma mémoire se sont effacés tous les mots, envolées les certitudes que j’avais toujours eues, les anges n’ont pas su garder le secret d'une âme capable encore de croire à l’espoir, eux seuls savaient le pouvoir que ça te donnait, tu jouais avec le rocher comme certains le font avec des notes de musqiues, tes notes pouviant être tout à la fois: un  éclat de rire, un trait d’humour, un sourire, une larme, un cri, un hurlement, ta dernière note est pour nous un déchirement !

 

Pascal - Nice - (Vendredi 7 Mai 2004 - 16h43)

Patrick Berhault, mon idôle...Lorsque j'ai commencé l'escalade, j'ai le souvenir d'avoir vu une vidéo de Patrick dans une traversée. La beauté de ses gestes, de son tempo et la passion qui transpirait de ses commentaires m'ont ému à jamais.10 ans plus tard, une journée à la loubière, il était là, c'était la première fois que je le voyais et j'étais ému comme un fan.On a grimpé côte à côte, perchés à 30 mètres de haut, je l'ai observé et j'ai été surpris de voir à quel point je ressentais que sa passion était intacte, la même que dans cette vidéo mythique. Il est arrivé à ma hauteur je lui ai demandé s'il avait lui aussi du tirage, il m'a dit oui en souriant puis il est reparti, plus haut.merci Patrick,ton souvenir sera a jamais marqué dans mon coeur

 

R.Hupin - Albertville - (Vendredi 7 Mai 2004 - 15h27)

Je pense à ta femme et à tes enfants, elle qui doit regarder la montagne avec un autre oeil, avec des yeux noyés de larmes, avec ce goût amer au fond de mal gorge, pourquoi donc toi ? jusqu'à lors, tu courrais sur les cimes et gambadait dans les champs, tu te laissait porter par le vent, tu nous faisais rêver et sûrement toi, tu te rendais pas compte de ceux qui restaient en bas dans la vallée s'inquiéter pour toi , mais comment enlever à celui qui un jour a senti ce sentiment de liberté cette passion ancré tout au fond de lui ?

Personne sait vraiment ce que tu ressentais sur ces cathédrales d'altitude, pour la bonne et simple raison que tu étais le seuil à pouvoir y aller.....avec quelques types comme toi , et encore !

cela n'enlevait rien à l'amour que tu portais à tes enfants, bien au contraire, l'intensité était bien plus grande, bien plus forte, en tout cas, c'est ce que tu nous disais chaque fois que de notre siège, on apprenait que tu aller repartir, pour un ailleurs "meilleur qu'ici", là haut, seul endroit où tu semblais trouver le bonheur, alors, résignés, on te laissait partir, en espérant que tu reviennes très bientôt, on versait une larme qui rapidement se mettait à sécher des que l'on voyait tes yeux s'illuminait lorsque tu enfilais ton sac à dos ......
Tes sentiment pour elle étaient fort et puissants et même si tu savais que c'était la plus terrible, tu lui a laissé toutes tes forces et ta détermination, à force de la parcourir, elle t'était devenu si familière que l'on pouvait tout imaginer que vous puissiez faire tous les deux, tout,  sauf rester comme deux amants ne se préoccupent que d'eux, car tu étais tellement là pour les autres, tellement présent pour tout ceux qui ont eu la chance de te connaître que nous n'avions jamais peur de ce qui pouvait t'arriver, nous avions tort, comme tous les gens qui restent en bas , qui croient savoir mais qui ne comprennent rien , qui ne se rendent pas compte que ta vie, que tu n'aurais échangé contre rien au monde étais finalement qu'une sorte de sacrifice; Nous maudissons maintenant tous autant que nous y sommes cette montagne, combien autour de nous se sont dits: "stop, je ne monterai plus là haut"  mais aurais tu voulu çà ? nous ne croyons pas et même si c'est sûr on va essayer d'écouter le message que tu viens de nous envoyer, sois sûr et certain, que l'on continuera pour toi ! 

 

 Thierry - (Vendredi 7 Mai 2004 - 11h12)

Non, t'es pas tombé, c'est pas vrai, y disent rien que des conneries les journalistes dans la télévision, t'es le plus fort, c'est pas possible, vas y, relèves toi, montres leurs ce que tu peux faire !

Le silence s'est installé un peu partout en montagne depuis ta disparition, les sommets ne se regardent plus en face, ils ont décidés de te rendre un dernier hommage, à eux aussi çà leur a fait mal et celui qui t'a emporté sera de plus en plus seul désormais, seul au milieu de tous, il va avoir du mal à les affronter, surtout le soir, dans l'obscurité, lorsqu'il se demandera pourquoi, pourquoi il a voulu te garder avec lui toi qui aimait tant la vie;

Plus jamais on ne te verra ? non, c'est pas vrai, hein, dis, dis nous que c'est pas vrai , le chagrin est trop lourd, j'ose à peine imaginer celui de ta famille, de tous tes proches que j'ai vu de mes yeux il y a quelques jours à peine, tu sais, tu nous a tous fait chialer , le Philippe aussi, tu sais, il en avait gros sur la patate, le grand blond aux chaussons d'or et tous ceux qui t'ont portés, je ne les connais pas mais y zétaient pas beaux tes pots, tu leur a fait un grand trou dans le coeur , c'est un coup de poignard au bonheur,  les anciens qu'étaient là aussi, tu te serais poilé de les voir avec leur déguisement, mais c'etait pour toi le Patrick, y t'aimaient bien , vraiment, c'etait grand, trop grand, çà n'aurait pas du avoir lieu, c'est tout .....

 

Eric Zunofen - Suisse - (Vendredi 7 Mai 204 - 10h23)

Tel un capitaine de frégate, tu étais à la barre des alpes depuis des années, ton équipage te soutenait sans jamais dire quoi que ce soit car il avait totale confiance en toi, aucune mer ni tempête n'avait encore réussi à te déstabiliser, pourtant aujourd'hui, tu n'es plus parmis nous, tu es passé par dessus bord, nous nous sentons tous des orphelins, heureusement ton second est rentré, nous n'aurions pas pu repartir à la conquête des hautes cime sinon, mais il ne nous redonnera jamais ton sourire et ta bonne humeur permanente, saches que nos prochains pas sur les glaciers seront avant tout pour toi et AVEC toi , salut Patrick

 

Jean-Chri - GHM - Chamonix - (Vendredi 7 Mai 2004 - 8h15)

Notre est parti ailleurs, tu étais à la fois un homme et un grimpeur d’exception, sans égal, nul  jamais ne recréera ta magie, ne plus t’entendre, ne plus te vivre, fait tellement mal, ta disparition c’est l’équilibre de tout un monde qui vacille.

 

Pierrot Bourriot-Froment ( Jeudi 6 Mai 2004 - 23h32)

La montagne et l'escalade était  pour Patrick sources de plaisir, pas de compétition.
Patrick abordait la montagne simplement, sans prétention, il restera un exemple pour nous tous. Par ses aventures, il nous a aussi transmis cette amour de la montagne.
Salut à toi Patrick, j'espère qu'il y a plein de montagnes là où tu es...
Bonne chance à ta famille, que je soutiens dans ces moments difficiles... Pierro
 

Jacques Poulet (Jeudi 6 mai 2004 - 17h23)

oui Patrick est un personnage que j'aurais aimé connaitre ou rencontrer, tout ce qu'il a fait,dit ou tout ce qui a été dit sur lui:ce n'était que compliments....donc, il était à coup sûr un super mec!

 

Corantin   - Genève - (jeudi 6 mai 2004 - 16h24)

Incroyable, c'est "énorme", je viens d'apprendre après 15 jours de vacances, lui qui se dépassait avec autant de facilité en montagne, lui qui s'amusait à sauter de sommet en sommet, pourquoi est il donc parti ? je suis triste parce que des "comme lui", il n'y en a pas des masses !  Condoléances à toute sa famille.


Brice (Jeudi 6 mai  12h55)

où es tu ? où t'es tu enfui, il ne reste que le mal à ressentir maintenant, tout en nous n'est plus que sanglots mais rassures toi, nous allons continuer chacun avec nos maigres moyens le tracé de la force que tu nous donnait , nos larmes coulent avec au loin un phare qui brille sur un îlot , ce n'est pas un mirage c'est bien toi qui nous aide !
Le ciel est étoilé et cela ne doit pas te changer, tu as tellement vécu sous son chapiteau que tu t'y sens un peu chez toi , nous ne te laisserons pas t'enfuir, nous n'oublierons jamais tout ce que tu as fait inconsciemment et puis ...la mort doit être un superbe voyage puisque personne n'en n'ai jamais revenu ....à bon entendeur Patrick !

 

Carlo - Menton (Jeudi 6 mai 2004 - 12h40)

Nous.....Aujourd'hui nous somme séparé et notre coeur est brisé par tant d'injustice, tu étais notre "vérité", notre exemple, tu étais un homme généreux et merveilleux, maintenant pour toi, tout est fini , pourtant tu fera toujours parti de notre vie , on espère que tu es heureux là haut, regardes, même après toutes ces semaines de vagabondages au delà des cimes, tu étais encore là,  

 

Fréderic Durand - (jeudi 6 mai - 11h55)

A la tristesse de ta disparition, nous devons préférer le souvenir d'une vie incroyablement remplie, heureuse et tournée vers le partage...tu vivais tes rêves, peu le font. - Fred
 

Tom - nice -  (Jeudi 6 Mai 2004 - 11h20)

Accepter ou se résigner, c'est souvent un cruel dileme, nous ne pouvons accepter alors nous devons nous résigner
car nous serons toujours affectés, on a beau avoir la foi, tu resteras toujours à nos yeux celui qui a révolutionné le monde de l'alpinisme et sa pratique , personne ne te remplacera jamais, tout juste certains pourront essayer de prendre le même chemin mais il leur manquera certainement la classe et le brio dont tu as fait preuve tout au long de ta vie
 

 

Denis Cosandet - Tolochenaz (Suisse)  - (Jeudi 6 Mai - 10h16)

"Je ne suis qu'un modeste skieur de randonnée, et je m'étais d'ailleurs inspiré de l'éthique de Patrick pour ne pas faire de compétition de ski-alpinisme, lui n'ayant jamais fait de compétition que ce soit en varappe ou ski-alpinisme. D'ailleurs les compétitions de vélo de course, avant de faire régulièrement du ski de randonnée, m'ayant suffit.

Je suis sous le coup de la chute mortelle de Patrick Bérhault...  J'en suis triste et ça m'a fait réfléchir : il se passe que je m'étais rendu compte il y a environ deux semaines en zieutant des sites web, que nous avions, Patrick et moi, la même date de naissance horni l'année, à savoir le 19 juillet, et que j'attendais la fin de son périple de trois mois environ pour l'annoncer de cette étonnante synchronisation. Ben, c'est raté... Ah ! les corniches dans le brouillard ne pardonnent pas parfois...

Il est vrai que quiconque part un jour dans l'au-delà, mais je pense que Patrick est parti beaucoup trop tôt, au moins 30 ans trop tôt. C'est un vrai, Patrick , un éthique, un pur, un puriste et un intègre, parti beaucoup trop tôt... Réserve nous une place dans l'au-delà, l'ami ! Que Padmasambhava prenne soin de toi ! Porte-toi bien, amuse-toi bien et adieu !

 

Jean-Marc Chabrier (Jeudi 6 mai  - 9h29)

Patrick, depuis plus de 20 ans tu me fais rêver... Tu as inspiré nombre de mes escalades et ascensions. Tu représentes à mes yeux la parfaite fusion entre l'Homme et la Montagne, sois heureux au delà de tes cîmes... Merci !

 

Richard Cormier - Argentière la Bessée ( mercredi 5 mai 2004 - 22h25)

Voilà, c'est fait, plus rien à dire, plus rien à faire, alors fermes les yeux et souviens toi de tout ce que tu as fait pour nous...l'émotion que tu as

fait passer depuis longtemps nous a dépasser , ce soir, on se regarde tous dans un miroir et on ne peut voir que la tristesse et le désespoir, comme on aimerai te voir à nos cotés, te sentir vivre et chanté comme tu savais faire, impossible de lire les dernières nouvelles sur les sites qui te suivaient, notre coeur est aride et nos yeux sont vides, tu t'es envolé en toute liberté et de là haut tu nous regarde, tu voyages en toute liberté , merde alors !

 

Les Decosses -  (mercredi 5 mai 204 - 21h54)

Bien sur tout a été dit sur Patrick : sa gentillesse, son esprit ouvert et accueillant, son "invitation au voyage", sans oublier (mais il savait le faire oublier !) ses performances ...Il n'empêche que nous sommes nombreux tous ceux qui ont envie et besoin de le rappeler, quitte à se répéter.

Mais n'est-ce pas une façon de conserver son souvenir ?

Pensées émues à toute sa famille, ses amis et ses proche

 

Marc Cotto - Nice - ( mercredi 5 Mai 2004 - 20h36)

La Montagne est trop cruelle les mois d'Avril, m'a trop fait pleurer les mois d'Avril

Patrick t'a mort est une impasse, un silence.

Marc Cotto

 

 Stéphanie - Marin - Suisse - (Mercredi 5 Mai 2004 - 18h03)

Cette passion qui déchaîne les coeurs à ce week end fait éclater un drame, cette passion qui pousse à l'éloignement à cette fois engendrée une "rupture" ! 

Saloperie de montagne, elle t'a pris comme une maîtresse qui t'attire dans un vertige abyssal, fracassée par ton absence et frustrée de cette "appartenance", on attendais tous ton retour avec angoisse, c'est foutu, on sera tous des orphelins à l'avenir;toutes ces attentes douloureuses qui nous prenaient la tête n'existeront plus, on s'en nourrissait survivant aux différentes épreuves que tu nous avait fait connaître avec plus ou moins de bonheur;

Celle qui t'aimait plus que nous, cette putin de montagne t'a emporté avec elle, elle a gagné ce combat déloyal , déloyal parceque tu ne savais pas dire non , nous sommes des amputés, pourtant, nous allons te laisser en s'ennivrant encore une dernière fois de ce que tu nous faisait si bien partager ....   

 

Bruno - Gap - (Mercredi 5 Mai 2004 - 17h19)

Combien de fois je suis resté abasourdi devant les merveilleux voyages au long court que tu entreprenais, une vie que tu as voulu résolument différente des autres, une vie de hasards,à la recherche de ....si tu allais comme cela si loin, c'est sûrement par absence , maintenant c'est toi qui est absent et ce sont tes proches qui te pleurent et nous qui te regrettons, tu étais plus fort que l'hiver, tu étais plus joyeux que les clowns, tu étais plus rapide que l'éclair et pourtant tu es parti, que ton naufrage servent au moins de leçon à ceux qui croient pouvoir tout entreprendre, à cette nouvelle génération qui pensent pouvoir tout réussir parceque le matériel à évolué, ne sois pas mort comme un "con", seul dans ton coin , pour rien, restes là à nos cotés et diriges nous , tchao Patrick .

 

Fabien (Mercredi 5 Mai - 16h 39)

Message pour Patrick là-haut,
la nouvelle est tombée comme un coup de massue. Patrick Berhault est mort; Une chute fatale...tu m'as fait aimer les montagnes, l'escalade et tout ce qui entoure les massifs. Tu n'avais peut être pas idée de ce que tu représentais pour bon nombre de personnes anonymes.
Tu aimais les montagnes, elles t'ont aimés, trop peut être et ont décidées de te garder auprès d'elles, désormais toujours à leurs sommets.
Salut Patrick, tu vas nous manquer - Fabien
 

F.baudin -Nice - (Mercredi 5 Mai - 15h39)

Pour la première fois, j'ai envie de croire à l'au-delà

 

Ben - (Mercredi 5 Mai - 15h20)

Il est vraiment dur d'imager notre région et la montagne sans "toi".
Tu as été et restera toujours créateurs de "rêves", une fois de plus tu es rentrer dans l'histoire, MERCI !!!

 

Gilbert - GHM - Savoie (Mercredi 5 Mai 13h30)

Ici, c'est un peu la déprime, mais nous avons voulu te verser une larme, juste pour toi, pour te dire que tu nous manques, pourtant tu n'es plus seul maintenant, et si Philippe t'a toujours accompagnés dans ce délire, c'est parce qu'il sentait bien que vous alliez y arriver

et pourtant... nous voilà tous tristes , difficile d'avaler quelque chose alors on s'installe derrière un ordinateur et bêtement on essaye de te parler encore un peu, pour oublier tes souffrances, pour oublier tout ce que l'on ne peut pas croire, tu sais que personne ne te jugera, tu as sans doute été le plus apprécié des profs lorsque devant toi on trembler à l'idée de répondre à tes questions, lorsque tu lançais une idée à l'improviste;

Tu avais la vraie couleur de l'amitié, celle qui fait que l'on soude des groupes à tout jamais, , tu étais chaud, tu étais pur, quel privilège insolent d'avoir pu parcourir quelques arêtes et glaciers en ta merveilleuse compagnie  

 

JP Gambaudio - Nice - (Mercredi 5 Mai - 7h49)
Eric, c'est avec une immense tristesse,  que dan et moi, qui avions croise sa route lors de nos sorties en montagne, avons appris le départ de l'ami des alpinistes, lui qui semblait invulnérable lors de ses exploits de part les alpes et le monde, la simplicité et la passion pour ces montagnes, étaient intacts au bout de tant années de pratique au plus haut niveau !
"tu es maintenant plus haut que l'Everest, plus haut que tu n'as jamais été" !
salut l' ami Patrick .

 

Joëlle Artigalas - Paris - ( Mardi 4 Mai 2004 - 22h 09)

J'ai été très attristée par la disparition de Patrick. J'ai acheté et fait dédicacer son livre "encordé mais libre" contre un pot de Nutella ! Je n'ai pas eu la chance de le rencontrer. Pas besoin d'être alpiniste à Chamonix pour l'admirer. Tous les matins j'allais lire sur les nouvelles sur Glenat, en pensant ces 2 fous !!

Je pense à sa famille et à Philippe, à ces 2 filles. Il manquera à nous tous,

 

Arnaud ( Mardi 4 Mai 2004 - 20h20)

Que du bonheur lorsque l'on regardait cet homme araignée dans un film, il ne pouvait que progresser vers le haut sans jamais devoir redescendre, cette fois, il a voulu continuer soin chemin vers la plus haute montagne de la terre, après l'Everest, il ne lui manquait que les étoiles, c'est désormais chose faite ....malheureusement ,  une pensée toute particulière à son compagnon de cordée qui a du vivre là un moment de terreur qui ne le quittera plus , une autre à sa famille qui doit souffrir mais qui doit se dire qu'il valait mieux çà qu'un accident de voiture où il aurait peut être pousser une chaise tout le restant de sa vie ! 

 

Fabien Scocard (mardi 4 mai 2004 - 16h39)

Message pour Patrick là-haut,
la nouvelle est tombée comme un coup de massue. Patrick Berhault est mort;Une chute fatale...
tu m'as fait aimer les montagnes, l'escalade et tout ce qui entoure les massifs. Tu n'avais peut être pas idée de ce que tu représentais pour bon nombre de personnes anonymes.
Tu aimais les montagnes, elles t'ont aimés, trop peut être et ont décidées de te garder auprès d'elles, désormais toujours à leurs sommets, Salut Patrick, tu vas nous manquer

 

Guillaume Bussière (Mardi 4 Mai 2004 - 16h17)

Un exemple à suivre tant en montagne que par son comportement. Je ne t´oublierai pas, Patrick. De là-haut, j´espere que tu peux comtempler ton oeuvre et ta vie... tu peux être fier de tout ce que tu as apporté.
Dommage que tu ne sois pas resté un peu plus, les gens comme toi sont rares, tu sais.
Une pensée pour tes proches et surtout pour ta famille ainsi qu´à
Philippe Magnin - Guillaume

 

J.Croiset  - (Mardi 4 Mai 2004 - 13h15)

Il avait tout pour plaire, beau, souriant, tellement haut en couleur et pourtant tellement simple, hier lorsqu'au milieu de la foule, j'ai essayé de capter les regards, je n'ai trouvé que des gens tristes et totalement sortis de leur propre vie, sur la façade de l'Ensa, même les fenêtres pleuraient, tout le monde était murés par le chagrin et l'incompréhension de ce drame, je ne parle pas de sa famille face à moi que je n'osais pas regarder, ils étaient tous là pour lui rendre un dernier hommage Edingler, Gabarrou, Payot et les autres, jeunes ou vieux, de la région ou venus d'un peu partout, ils étaient là, preuve encore une fois de l'unanimité qu'il faisait, tout le monde était de marbre, dans un recueillement total, et dans la plus grande dignité, tout à coup nous avons vu ce cercueil arrivé, porté par ses plus fidèles amis, le silence devient pesant, le public ému, les larmes commencent alors à envahir les visages, on comprends que rien ne va être facile, Philipe déjà commence un discours difficile mais authentique, derrière lui, c'est plus officiel, moins franc, dommage ....puis le corps s'en va, je suis dans la foule, je ne vois plus rien , envahi par l'émotion et par le courage des proches, une pensée donc pour tous ceux qui restent et qui avait pour lui un profond respect.  

 

 

Marc et Sylvie ( Mardi 4 Mai - 12h15)

Tous ceux qui comme nous ont eu la chance de discuter avec Patrick n'oublieront pas cet homme au coeur généreux et toujours disponible , i faisait un rempart au sport/pognon et ne s'occupait que de la beauté du voyage et du plaisir, il occultait tout le reste en faisant vivre ses récits et ses images.
Le voilà parti du monde "des vivants" en laissant derrière lui une famille sans doute atterrée, si ces quelques lignes peuvent leur apporter un minimum de réconfort, le pari sera gagné (merci à ceux qui en ont eu idée de nous donner ici la possibilité de témoigner );

Nous en tous cas, on ne peut garder que le feu qui jaillissait de ce regard, on ne peut que garder les mots qui chantaient lorsqu'il parlait de sa passion ou de ses voyages alpins;

comment faire pour continuer à rêver aussi facilement ?

vous aviez ce langage simple des gens simples qui font que les choses compliqués deviennent aussi simple que l'eau de source est limpide, votre amour de la montagne , de la nature mais avant  tout de la vie  ne peut laisser insensible . 

 

 J.Baptiste (Mardi 4 Mai - 12h10)

 Le grand Berhault est mort, pardon, est parti "en voyage", loin, très loin, franchement, c'est pas cool, Patrick, la race de seigneur dont tu fais parti ne part pas comme çà, par la petite porte, dis nous que tu vas revenir, on t'attends;

Je suis trop con, j'ai les images sous les yeux, je suis bien obligé de me rendre à l'évidence, ta famille t'as perdu, tes enfants se souviendront de l'homme généreux, et à nous, tu nous laisses des souvenirs plein la tête , des images de bataille contre les éléments , des images incroyablement belles, comme tu les aimaient, j'ai vu tes amis, j'ai vu Thierry, on a parlé, il m'ont dit que...chuuuut, c'est une surprise, un gros gâteau ....

Le monde de la montagne est en deuil et pourtant on sourit parce que tu es beau, tu es grand et tu aurai certainement pas voulu d'une bande de pleurnichards

 

 

 M.R - 74 (Mardi 4 mai 2004 - 10h45)

Je ne savais pas que des gens t'aimaient autant, enfin, si , je le savais, mais je ne m'imaginais pas que comme ici ou certainement ailleurs, on puisse te consacrer autant, tu m'avais parlé de ta mafia niçoise, des gens que tu aimais retrouver, auprès desquels tu te sentais bien, tu m'avais aussi parler de Anne et Michel , un peu plus haut dans la montagne, hier, ils étaient là, avec tous ceux que tu aimais, tout ceux qui t'aimaient, il y avait bien quelques charognards aussi, là parce qu'il se passait quelque chose, les amateurs de "sensations fortes" aussi, ceux qui pensent pouvoir faire comme toi , laisse tomber, c'est même pas la peine d'en parler....

Tes amis eux, ont pris les choses en main, tu aurais été fier, leur dignité était grande, leur force immense, moi, j'ai pas vraiment pu , j'ai pleurer et puis je suis parti, il y avait trop de monde, tu n'aurais pas voulu cela, François est sous le choc, Pierre-Yves regrette d'avoir loupé la "grizaille", nous avons bu jusqu'a n'en plus pouvoir, c'était bon, c'était con, çà non plus tu n'aurais pas voulu, mais on a pas ta force, pas ton mental, on en l'aura jamais ... ta mort m' a ouvert les yeux, Tu aurais du insister, encore une fois, tu sais de quoi je veux parler...hier tu étais là et puis comme çà, tu disparais, un peu comme étaient tes apparitions , une putin de corniche (enfin, c'est ce qu'on dit) qui t'emporte "en bas", toi qui voulait toujours aller "en haut"...tout est trop tard, des choses qu'on a voulu faire, des projets commencés et finis à tout jamais, je pense à Philou qui doit être dans un sale état, heureusement qu'il est fort, pas comme toi (c'est pas possible )mais presque....tu est irremplaçable, une autre vie t'attends désormais, vie la aussi pleinement que ta première et sois heureux comme avant ! 

 

 

 Francis ( Mardi 4 Mai 2004 - 7h10)

Alors là, je dis non !!! pas vous mister aujourd'hui, nous n’avons pas eu le temps de vous connaître et on vous pleure déjà. Vous étiez fédérateur d'idées, votre exemple flottait au dessus de nous tous, inventeur, instigateur, interprète, danseur, grimpeur, alpiniste, homme de conférence, fer de lance, on pouvait toujours percevoir une joie de vivre à travers votre regard et votre passion que vous viviez à 200% et que vous saviez faire partager à 1000 % à tous, pour exemple, lorsque j'ai amené un jour de Juillet 2003 votre beau livre de photos à ma Maman alors âgé de 71 ans pour lui montrer celui qui incarnait à mon très modeste niveau mon monde , celui de la montagne et de la nature, je n'ai jamais pu repartir avec, il se trouve encore dans sa bibliothèque !

Votre philosophie de vie devrait servir d'exemples à beaucoup d'autres, entre autre le respect des autres et l'ouverture d'esprit ...la mon tgne, notre montagne s'est encore une fois trompée....nous lui en voulons tous un peu, Un dernier adieu  et de fortes pensées à votre famille pour qui cette épreuve doit être intolérable ,merci encore

 

Feltri Paolo (Lundi 3 Mai - 21h45)

E' stato per noi tutti un grande dolore, ci è parso impossibile, ma purtroppo era vero.

Ci mancherai tanto, ricordiamo tutti la tua dolcezza, sensibilità e spontaneità. Eri e rimarrai un grandissimo Alpinista, la tua danza sulle rocce ci rimarrà nel nel cuore, come la tua grande disponibilità e dolcezza.

Sarai sempre nel nostro cuore

Silvia, Paolo e tutti gli amici di Albenga

 

 

Jean Charles (Lundi 3 Mai - 17h46)

Salut Maetro, tu es parti bien trop vite au paradis, j'ai encore le souvenir d'une petite flamme dans tes yeux qui jamais ne s'éteignait, elle avait l'air de toujours vouloir montrer le chemin à ceux qui le perdaient, elle avait l'air de répandre autour d'elle le bonheur et la joie, il suiffisait de te parler pour que d'ailleurs la flamme se transforme en foyer ....je pense ce soir à Flore et à Coralie, à ta famille et à sa souffrance, ta maman qui m'avait si gentiment ouvert sa porte ce jour là, Pat, je ne sais pas quoi dire, j'ai honte de ne pas trouver les mots, ce qui me rassure, c'est que toi aussi parfois tu savais garder le silence, un silence d'or qui signifait beaucoup, un silence dans lequel tu viens de te refugier....au revoir mon pot !

 

 

 "La poudre" ( Lundi  3 Mai 2004 - 17h00)

tu feras vraiment chier jusqu'au bout ! déjà tu nous piques toute un pan de l'histoire de l'alpinisme, ensuite, tu nous piques le renouveau du solo, puis viens les enchaînements, les traversées au long-cours, les blocs, les toits les plus teigneux, tu t'en va un peu plus loi et tu nous pique le sommet du monde, vraiment tu fais chier !

Et les autres, alors, qu'est ce que tu leur laisse pour s'amuser ?  ....ah, oui, j'oubliais, une longue histoire d'amitiés partagée le plus souvent entre 2000 et 4000 m, dans le froid et la neige parce que, pour grimper au soleil, tu descendais toujours dans le sud, là bas, avec tes pots, et il devait s'en passer des choses là-bas, j'ai entendu parler de quelques soirées, j'ai aussi entendu parler de course à pieds qui n'en finissaient pas , finalement, on peut se demander si t'étais un mec sérieux, si c'est vraiment la montagne que tu aimais ou tout simplement la vie ?   

une chose est sure, c'est que tu étais un stakhanoviste du plaisir, tu ne ratais rien , pas une minute, parceque t'avais pas le temps, tes enfants te manquaient et aujourd'hui, c'est à eux que tu manques (c'est con la vie), je n'ai pas eu l'occasion de les connaitres mais tu en parlais si souvent que c'est tout comme, tu fais chier parce que çà va être dur "d'aller se mettre le compte" sans toi, ah, on y arrivera bien mais les demis n'auront plus le même goût,  le rocher ne sera plus aussi doux, la seule chose de "positif" dans tout çà, c'est qu'on va pas se foutre les genoux en l'air dans les descentes et que les phalanges ou la peau des doigts vont se reposer un peu, pourtant Patrick, on aurait vraiment voulu que tu nous fasse chier encore longtemps .............salut l'artiste !   

 

Jean-Luc Lopez (Lundi 3 mai 16h21)

Plus qu'un alpiniste... une voie , un maître , notre grand montagnard. La région niçoise pleure , ainsi que les montagnes qui ont vu naitre le plus grand coeur de l'alpinisme international.Le Mercantour et les falaise de notre région n'oublierons jamais patrick berhault.Je pense a toi celui dont a toujours rêver d'être le compagnon d'un jour ou plus !!!
 

Mario ( Lundi 3 mai 14h51)

Patrick, non dovevi andartene cosi'. Che cazzo sei andato a fare questa maratona dei 4000, non era da te!
Ti volevamo vedere ancora molti anni  sulla roccia, arrampicare al sole. Non dovevi andare su quelle marce vie di misto dove  puo' capitare di tutto, anche a te!
non ti dimenticheremo mai!

 

Nathalie ( Lundi 3 Mai - 8h03)

Les Alpes-Maritimes sont en deuil de son plus représentatif alpiniste. Un homme du pays qui a su garder ses racines et sa simplicité, et c'est pour cela qu'on l'aimait parmis ces grands alpinistes - Ma pensée va à ses proches (famille, amis), à son compagnon de cordée Philippe Magnin, et à tous ceux qui l'on aimé de près ou de loin. A ceux pour qui il restera dans les coeurs, j'ai envie de dire :

Il est parti en faisant ce qu'il aimait, heureux, en homme libre, libre d'être heureux, pour la montagne !

Autant partir heureux... même si c'est trop tôt et que l'on ne veux pas.

Dans la tristesse retenons qu'il l'était ce jour là... Avec toutes mes amitiés.

 

Séloane (Dimanche 2 Mai - 21h30)

En 25 ans, j'ai eu le bonheur de le croiser plusieurs fois. dont une fois à 20 métres de l'endroit où a été prise la photo de la page d'acceuil - C'était il y a quelque années, un matin de janvier. Il n'y avait personne. Il était seul, assis sur le muret. Nous avons échangé 2/3 plaisanteries : 'Alors, Patrick de retour sur les lieux du crime ?'. Il avait juste un petit carnet à spirale, bourré de croquis et de numéros. Il écrivait avec un crayon/gomme. J'ai été frappé par le fait, que par économie de papier, il effaçait autant qu'il écrivait... Volà, je voulais juste transmettre ce petit témoignage.
Salut l'Artiste !

 

Olivier pour "Carnets d'Expé"  (Dimanche 2 Mai  - 19h00)
C'est une bien triste nouvelle qui nous a profondément touchés.
Patrick etait quelqu'un de vraiment sympathique, abordable et très humain.
Un grand alpiniste qui semblait invulnérable ...
Que dire ? C'est tellement dommage ...
Nous adressons toutes nos condoléances à ses proches, qu'ils sachent qu'il
a été et qu'il restera un modèle pour beaucoup d'entre nous.

 

Dominque Deram (Dimanche 2 Mai  - 18h55)

L'ensemble des larmes versées par tous ceux qu'il avait séduit, voir envoûté (dans le bon sens du terme) vont tracer, à tout jamais, dans la mémoire de la montagne un véritable torrent d'amitié. Au lieu de pleurer, preuve que nous sommes bien faible et petit, ne devrions nous pas rire et sourire à la vie? N'est pas ce qu'il savait faire le mieux quelque soit l'endroit ou la difficulté, nous laissant ainsi estomaqué devant toutes ces facéties d'enfant surdoué. Il nous laisse tellement de cadeaux dont un, peut etre plus gros que les autres, la preuve que c'est de notre volonté que peux surgir un mieux être dans notre vie, d'être capable de faire face aux petites et grosses difficultés. Pour tous ceux qui ont eu le bonheur de croiser son chemin, il a été souvent un révélateur en sachant transmettre son immense soif de vie et de connaissance.

Ton chemin s'arrêtait sur cette arête sans que ni toi ni personne ne puisse en changer le cours, ainsi allait ton karma. Nous ne pouvons qu'espérer que dans une autre vie tu reviendras nous guider comme tu as su tellement bien le faire dans celle-ci. Qu'en attendant, de la haut, ta petite lumière soit le précieux phare qui guide, les petits marins que nous sommes, sur la nuit noire de cet incommensurable, mais tellement merveilleux, océan, qu'est la vie.

dom

 

Bernard Gireaud (30 Avril 2004- 21h15)

Il avait dit en ramassant des pommes de terre : Quand je fais ça, j'ai l'impression de faire quelque chose de fondamentalement utile ! ( reportage sur la 3, en Auvergne ) et pour moi cette phrase résume sa simplicité et sa force. Merci de m'avoir serré la main à chacune de nos rencontres.

 

Sam  (30 Avril 19h58 )

C 'était encore une belle aventure, comme tu avais l' habitude de préparer et surtout de partager.

Tu nous a montré à quel point tu aimais la vie et ceux qui la partageaient avec toi, tu vivais en harmonie avec le milieu, la nature et tout ce qui t' entourait - Ta joie de vivre était si intense et si communicative, tu a vécu ta passion de la montagne comme personne d' autre ne pourrai le faire - Tu resteras dans nos mémoires et nous garderons cette image de toi toujours souriant et abordable.

Je voudrai envoyer mon soutient à tous ceux que tu aimais.

 

Franck Zanelli (30 avril - 18h20)

Même si je ne connaissais pas personnellement Patrick,je me sens vraiment peiné par sa disparition et je veux rendre hommage a cet homme qui m'a fait si souvent rêver.....

 

Marie-Cristine - Vence -   (Vendredi 30 Avril 2004 -  16h19)

Au revoir à un très "grand" monsieur qui savait se mettre à la porté de tous, accorder un peu de son temps même au plus "petit" avec tant de gentillesse et de simplicité.
Patrick communiquait sa passion et aussi son calme et sa sérénité.
Il est parti pour une autre aventure, mais il n'a jamais été aussi présent dans le coeur de tous ceux qui l'aiment -

Par sa philosophie de vie et ses qualités humaines, il restera dans la vie un guide, en montagne il sera vivant dans chacun de nos pas, chacun de nos gestes - Toutes mes pensées vont vers sa famille et ses amis
 

Bruno Duquenoy ( Vendredi 30 avril - 16h00) Salut l'artiste... merci pour les rêves !

David Gueyffier (Vendredi 30 Avril - 13h49)
Voilà, aujourd’hui je suis triste parce que le grand Patrick nous a quitté. J’ai toujours été fasciné par les Alpes du Sud, ses sommets et ses conquérants et naturellement Patrick y avait une place de choix. J’avais un rêve un peu fou : un jour m’encorder avec Patrick pour qu’il m’emmène faire la voie Ruggeri-Ughetto en face nord du Corno-Stella, un itinéraire difficile et impressionnant, qu’il connaissait bien pour l’avoir parcouru en solo, en hiver… Tant pis cela restera un rêve mais dans mon panthéon d’alpiniste le nom de Patrick Bérhault résonnera toujours à coté de celui des Rébuffat, Terray, Bonatti, Cassin… des pionniers à l’origine de ma vocation alpine. Salut et merci pour tout.

 Jérôme B : (Vendredi 30 avril - 12h57)  Je n'arrive pas à croire ce que je lis un peu partout dans la presse, il est donc bien mort, cet homme que l'on croyait au dessus de tout, cet homme qui n'avait d'homme que le nom et le coeur, une puissance hors du commun, un sourire aussi jovial expressif, putin, comme on les aura prises tes traces, oh non, pas celles qui consistent à faire les mêmes voies que toi, j'en suis bien incapable, mais celles qui nous montrent le chemin de l'amitié et de la vie, tu étais notre héros, tu deviens notre "gourou".On pense à vous, aux enfants, malheureusement à ceux qui restent !

Jacques Lemaitre (Vendredi 30 Avril 2004)

Merci à Patrick Berhault pour l'image qu'il a donné de l'alpinisme.
Merci aussi pour nous avoir fait rêver par ses fantastiques
enchaînements et traversées au long cours. Sa disparition est une très
triste nouvelle.

Francis - Guide de haute-montagne : (Vendredi 30 Avril - 9h03)

Salut "Patron", et oui, je faisais parti d'une bande de jeune margoulins que tu emmenais gentiment pour nous faire passer un putin de diplôme, alors, c'est vrai que tu nous en faisais "chier", c'est vrai que souvent le soir ou même la nuit, on espérait qu'une chose, c'était de retrouver notre lit, pourtant ...quelle joie de partager avec toi ces moments de bonheur en altitude !
Tu nous a tout appris, tout donné et on aura pas eu le temps de te remercier, pourquoi t'es parti comme çà ?
Avec toi, on avais impression de partir en vacances, c'était un peu comme une alchimie du bonheur, l'humour se mélanger à la rigueur, pourtant une seule chose apparaissait au fond de tes yeux, tout le temps, à chaque instant... c'etait le bonheur, le bonheur d'être en montagne, personne ne pourra jamais te l'enlever et même si certains trouveront cette phrase déplacée, je suis certain que tu es heureux d'être là-haut !? 
Impossible de trouver un alpiniste de ton niveau aussi humble, aussi gentil, aussi peu "star";
A l'heure de la télé réalité, tu nous montres que la vie est belle et vaut la peine d'être vécue à fond même si parfois un grain de sable vient dérégler la machine....et oui, mais qu'est ce qu'a à foutre un grain de sable en montagne ?
j'ai du mal à finir, les larmes coules, Patrick, tu es avec nous à tout jamais !
Une pensée à Philippe dont on ne parle pas mais qui doit être sous le choc, à ta famille aussi que j'avais eu l'occasion de croiser, je t'embrasse.


Catherine Bressol: (Vendredi 30 Avril - 9h07)

ébéro,ébéro, il le monte en une heure, il le fait sans les mains...ébéro était devenu la présence légère de nos ascensions quand ça devenait un peu dur. On a suivi le parcours splendide, émerveillés comme des gosses. Quand il est venu à StGaudens fin janvier on est venus de Toulouse pour écouter et voir, hors du format des livres ou des films;
Il nous avait parlé de sa petite qui a du goût pour l'écriture, de son entourage qui n'avait pas choisi. Des choses si intimes à un parterre d'inconnus qui comprennent.
On pense très fort à vous qui avez eu la chance de vivre près de lui ,à Philippe Magnin qui a vu ce moment terrible.
Il est parti trop tôt mais dans le lieu où il était le plus heureux des hommes mais que de peine...

 

Remy - GHM - (Vendredi 30 - 00h58)

Impossible de dormir cette nuit, je tourne dans mon lit, je retourne dans ma tête et une grosse boule m'empêcge de respirer normalement, je pense à toi trés fort Patrick, je ne t'ai pas revu depuis plus de 10 ans mais toujours tu as parcouru les montagnes dans mon sac et dans ma tête, il ya tellement d'endroits ou tu m'as aidé sans être là, où je me suis "servi de toi"
C'est trop con la vie lorsqu'elle s'arrête comme çà et que l'on a pas pu se parler....reste alors ton image qui inmanquablement restera gravé au fon de ma mèmoire, pardon, de nos mémoires car au fil du temps (comme au fil de tes 4000), tu as fait bouger le monde de la montagne, tu as "dérangé" son petit monde propret sans jamais t'imposer 
ta carrière comme ton esprit sont exceptionnels, ton éthique inchangée depuis le début, tu nous a ouvert le chemin de la liberté, merci à toi mon ami et un tas de pensées affectives à ta famille et tes enfants !

 

Serge Martino (jeudi 29 Avril - 22 h53)

"Je ne suis qu'un modeste grimpeur occasionnel , amoureux de nos montagnes ; le parcours de Patrick, le récit de ses exploits depuis longtemps et sa manière de danser avec la montagne m'ont toujours fait rêver ; sa philosophie naturaliste était tellement en osmose avec la réalité de l'alpinisme que le simple fait, pour moi, d'effectuer un beau geste dans une paroi m'a toujours fait automatiquement penser à lui, à ce sentiment d'harmonie et de pureté qui font les vrais instants de bonheur. il m'a initié à cette dimension supérieure. Nous héritons tous de cet esprit, de son esprit..."

Condoléances à sa famille et très amicale pensée à Philippe dans ce moment difficile... La montagne te rendra du bonheur par le souvenir de ton ami.

Serge

 

Françoise Vigouroux (Jeudi 29 Avril - 22h19)

Tous les montagnards sont en deuil, une partie de leur lumière s'en est
allée. L'aventure, le courage, la passion, la simplicité, la gentillesse
resteront à jamais associé à son nom, une grande pensée à sa famille...
Que le souvenir persiste à jamais.

 

Jérémie: (Jeudi 29 Avril  - 23h 45)

"Juste quelques mots pour remercier l'homme qui m'a fait rêver"

 

Le Goéland ( Jeudi 29 Avril 2004 - 21h 30)

BONJOUR A TOI, JE SUIS TRES PEINE D'APPRENDRE CETTE NOUVELLE,TOI QUI ME L'AVAIS FAIT CONNAITRE, C ETAIT UN GRAND HOMME ET POUR TOI UN AMI D ENFANCE, JE SUIS DE TOUT COEUR AVEC TOI -

 

Phil Maurel (jeudi 29 Avril 2004 - 21h12)

"Il ne pourra pas monter plus haut, et nous restons en bas... Nous ne pourrons plus le rencontrer avant notre dernier souffle et quelque part ça nous fait chier... Car nous non plus, on ne veut pas partir, on veut réaliser nos rêves, atteindre notre sommet. Une fois de plus, la mort nous montre où sont les valeurs de la vie. Il savait où la vie pouvait le mener, vers le bonheur, la paix...et notre ultime point commun. Il nous a quitté, pour un moment, mais n'a pas disparu..."

 

Bruno Pellicier - Président du SNGM -  (jeudi 29 avril - 16 h50)
Bonjour à tous, c’est avec une très grande tristesse que nous venons d’apprendre ce matin l’accident mortel de Patrick Bérhault - Au nom du SNGM, je voudrais transmettre à sa famille et à tous ses amis, notre soutien dans cette épreuve douloureuse - Patrick nous a laissé d’immenses cadeaux , la famille des guides saura s’en souvenir.
 

Alain DEL (Jeudi 29 Avril - 15h50)

Pour les alpinistes Patrick est un mythe.
De son vivant il l'était déjà, il le restera. Immortel, indestructible.
Pour les autres, les hommes, Patrick est un humain.
Pour ceux qui ont eu la chance de le rencontrer, rares sont ceux qui ne sont pas tombés sous le charme.
Il aimait la fête, rire et manger, le champagne accompagnait ses soirées, même sur un plat de pâtes.
il aimait raconter et écouter les autres.
Sensible et fragile, il se dégageait de lui une telle douceur, une telle chaleur humaine, qu'il était bon de l'approcher.
C'est en homme de coeur qu'il aimait la montagne, et la terre surtout, et tous ceux qui y vivent, et réalisent leur rêve.
Sa sincérité et sa simplicité le rendaient "accessible" moi qui ne pouvait pas le suivre...
Il savait se mettre au niveau des autres, tout en se faisant plaisir à les rendre heureux.
Le vide qu'il laisse est incommensurable, le champagne n'aura plus jamais le même goût.
Rien ne sera plus comme avant.
Je suis très malheureux, je pense à Flore, à Coralie, à sa femme.
Je pense à sa mère aussi.
Je pense aussi à Philippe Magnin.
Et à tous ceux qui ont un jour eu une corde les reliant à lui.
Elle fait mal aux tripes cette corde, en s'éloignant de nous il continue de tirer dessus
Il ne la lâchera jamais.
 

Jean-Michel Asselin - Directeur de la redaction de "Vertical": (Jeudi 29 Avril 2004)

Pour la première fois depuis plus de 60 jours, seul au bureau, le matin tôt, je ne composerai pas le numéro de Patrick. Je n'attendrai pas cette sonnerie et puis ces premiers mots "comment ça va chef ?" Patrick est tombé dans le vide et je me sens comme aspiré par ce départ brutal, incongru, invraisemblable. J'ai passé la nuit à croire à ce miracle auquel il ne faut jamais croire, mais qui existe parfois. Je perds un ami. Cela seul est suffisant à la tristesse. Mais il faut bien dire aussi tout ce que Patrick nous a donné.

Au-delà de son talent, au-delà de ses dons, il a d'abord été celui qui aime la montagne. Son bonheur rayonnait quand il était là-haut et qu'il riait de ses ascensions comme s'il avait accompli une facétie. Patrick s'installait dans ses grands voyages, non pas pour ramener des médailles ou satisfaire à des gloires factices, mais par amour du geste et de cette nature que la montagne sait préserver. Son message, qui transparaît dans ses livres est toujours simple, élégant, jamais polémique, jamais pauvre, jamais mesquin. Patrick était un phénomène qui aimait simplement la montagne, l'escalade et qui prônait ce plaisir immense de vivre cette passion pour le meilleur, seulement pour le meilleur. Nous le croyions invincible, lui savait qu'il ne l'était pas et jamais ne se serait permis cette audace.

Ce mercredi 28 avril, sur l'arête de trois kilomètres qui parcourt quatre sommets de plus de 4000m (le Täschhorn, le Dom, le Lenszpitze et le Nadelhorn), Patrick et Philippe progressait avec grâce. Depuis cinq jours désormais, ils étaient sous le soleil et Patrick était doté d'un enthousiasme juvénile. Pour la première fois ce matin quand je l'ai appelé, il m'a rappelé pour me dire trois ou quatre bêtises qui les faisaient se marrer tous les deux. J'entendais leurs pas sur le rocher et les "on se régale" qu'il aimait prononcer avec son léger accent du sud. Tout allait bien, l'arête était technique à souhait, ils étaient alors, à 9h20, sous le sommet de leur premier 4000 de la journée : le Täschhorn (4491m). A 11h30, alors qu'il escaladait cette arête fine qui mène au Dom (4545m, le sommet de la Suisse) Patrick chutait, peut-être un bouchon de neige qui a cédé, peut-être un pied qui ripe... En une seconde Philippe Magnin se retrouvait seul sur cette arête ; iI a simplement pu entrevoir Patrick tomber au milieu de gros rochers, le brouillard lui a caché le bas de la paroi. C'est tout seul que Philippe a entreprit de rentrer vers le refuge qu'ils avaient quitté de bon matin.

Ce voyage pendant lequel ils ont gravi dans des conditions souvent redoutables quelques 64 sommets, montrait le grand art de ces deux guides qui vivaient là une histoire de copains, une histoire d'amoureux de la montagne.