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SOMMES DANS L’OBLIGATION DE REDIRIGER VOS COMMENTAIRES, MERCI DE VOTRE
COMPREHENSION… marmotte (19
juillet 2007)
Gérard Chaignat (14 avril 2007) Bonjour Philippe, Du lundi 12 au dimanche 18 avril: Que de coïncidences heureuses dans cette semaine de randonnées en montagne.Sans le savoir, notre choix sur les sommets à gravir péniblement pendant cette période coïncidait avec votre presque ballade sur les 4000 m les plus accessibles de votre périple…Nos rencontres dans les cabanes d’Ayas et Mantova m’ont rapproché de Patrick que je connaissais par ses conférences et autres films. J’étais heureux de faire ta connaissance Philippe, toi son compagnon, l’homme - entre autres - de la traversée des Alpes, des couloirs de l’Envers du Mt-Blanc et de tant d’ascensions. En quelques heures de bavardages, de récits parfois cocasses, de descriptions d’itinéraires, de blagues… le temps d’avaler spaghettis, tortellini, minestrone et pain sec… Le moment pour Patrick de soigner sa lèvre inférieure et pour toi Philippe, aiguille en main, de te lancer dans la réparation d’un vêtement… pour moi, pour nous, cette rencontre fût magique ! Plus tard et quelques sommets plus
loin, nos retrouvailles du dimanche à Zermatt ; le hasard encore, la
coïncidence toujours. Un repas gargantuesque parachevé par les liqueurs du
patron italien et pour moi la certitude de vous revoir, de participer infime
ment à votre réussite en vous apportant deux vélos pour votre
déplacement des Alpes valaisannes aux bernoises. Vous êtes, il
était, tu es, vous resterez l’image de l’alpinisme idéal et la
référence ! Forts comme pas possible, doués, simples ; pas gonflés
ni surhumains. Mercredi 28 avril :…et patatras, on se réveille, on
cauchemarde. Le rêve brisé, la lassitude qui revient, la révolte qui
surgit! J’ai pleuré ces moments-là.Philippe, absorbe ces mots
comme tu veux. Ces écrits sont tellement dérisoires face aux événements.
Bois-les comme une tisane de réconfort, comme deux verres de rouge en cabane ou
comme trois liqueurs italiennes entre nouveaux amis. Choisis !
Jettes ou prends le tout et enivre-toi de tout ton saoul mais bon Dieu que
cela te fasse du bien !
Yann GUIOT ( Dimanche 28 Janvier 2007 0 11H00) Rudy N - (Vendredi
26 Janvier 2007 à 19h47) Un peu
plus tard, ma femme et moi l'avons vu danser à "Chateauvalon"
sur un mur d'escalade en arrière plan d'une scène d'opéra je crois, un
extraordinaire mariage impensable ! J'ai
toujours suivi son parcours si peu médiatique, ses soucis dans l'Himalaya,
son retour vers l'apprentissage du métier de guide, sur mon bureau, il
est toujours vivant, je n'ai pas écrit ces quelques mots plus tôt car ils ne
venaient pas. Des
"honnêtes hommes" comme lui, la vie en offre très peu, je suis
heureux de l'avoir croisé. Un
vieux quinqua de Toulon Cedric - (Dimanche 21 Janvier à 10h43) Merci
Patrick pour cette flamme que tu avais dans les yeux, ton courage, ton
humilité et surtout ton amour pour la Vie; En revoyant aujourd'hui,
"Sur le Fil des 4000", on peut effectivement dire que la Vie ne
tient qu'à ce petit fil... une histoire tragique qui n'est pas sans
rappeler les écrits de Monsieur "Frison-Roche"... De ce
pas, j'enfile mes chaussures pour aller voir ce que la nature me réserve
comme surprises aujourd'hui - Au revoir Monsieur Berhault et merci ! Bien
des pensées à sa familles et à ses proches - Le Châble - (Valais
- Suisse) Jean-Louis D'ARCONSAT (Jeudi
18 Janvier 2007) Juste un petit mot
pour être aussi présent à tout ces hommages, quelle chance j'ai eu d'avoir pu
profiter de ton amitié, tu es encore plus que présent dans ton petit coin de
l'auvergne, à "Arconsat" comme à "Chabreloche"
où nous remuons ciel et terre pour faire baptiser le mur
d'escalade dont tu es à l'origine à ton nom. Quant à moi, c'est un
membre de ma famille, un frère plus qu'un ami qui m'a quitté et qui me manque
toujours terriblement ! Vraiment, merci à
"Denali-sud" pour ce site qui perpétue ta mémoire, de mon
coté, j'ajoute un lien sur le site de la commune d'Arconsat (http://www.arconsat.com) ou tu as depuis
ce fâcheux 28 avril une place dans la rubrique "actualités" !!. Tu n'es pas mort, tu
vis en chacun de nous, et tu continue à nous faire rêver d'un monde meilleur
- Jean-Louis - "Fourkad - (Dimanche 14 janvier 2007 à 23h50) Roland FIGEROT (Mardi 2
Janvier 2007 - 8h30) ¯ ¯ ¯ ¯ Lionel BARTHE- - - - (Mardi 26 Septembre 2006) Phillipe Gout------ (Vendredi 22 septembre 2006 -
18h00)*/ / Maud (Samedi 1° Octobre 22h35) J'ai eu la chance de le
rencontrer à Beausoleil avec le club alpin de Monaco, un champion incroyable
mais surtout un homme d'une sensibilité et d'une simplicité rare, quel modèle
pour nous pauvres terriens... encore merci ! Thierry MOREL - Saint Etienne Loire( mardi 9 Aout
2005 - 12h13) Je n'ai
pas eu la chance de te connaître personnellement, petit montagnard adhérent
FFME, je ne peux avoir que tu respect pour le grand Bonhomme que tu as été,
et m'imaginer que là-haut, il doit encore y avoir plein de sommets à
conquérir, que tu as retrouvé des hommes comme Frison Roche, qui est le
premier de cordée...???Salut l'ami ! Mike. G ( Mardi 9 août 2005 - 3h30) Les
grands de la montagne ne s' en vont pas, toujours dans notre esprit, tu
restera, Marches sur les hauts sommets comme déjà tu l' a fait et satisfait
ton besoin naturel, celui de la conquête de l' éternel....nous pensons
toujours à toi Patrick. Jeannot ( Lundi 8 août 2005 19h15) Notre s'est déjà arrêté une première fois en voyant cet
homme hors norme partir dans le décor pour une fois si détestable de la
montagne qui nous fait tous tant vibrer, te voilà entrer dans le cimetière de
nos mémoires , nous sommes tous nostalgiques de ces moments que tu savais
nous faire partager lors de tes conférences ou même dans les revues
spécialisés; Pour ceux qui ont eu la chance de te rencontrer un jour, ce fut
sans doute un grand moment, pour les autres, cela restera un rêve et qui
sait, peut être que les alpinistes se retrouvent tous dans un même lieu afin
de discuter de projets communs...alors, à un des ces jours Maestro ! J-P - (Samedi 30 Juillet 2005 - minuit) 15 mois après sa mort
qui m'a bouleversée , Patrick Berauhlt demeure bien vivant dans
le coeur des amoureux de la montagne. Les témoignages écrits ou
filmés qu'il nous laisse sont son héritage; et puissent les générations
futures d'alpinistes et autre "mordus" de la montagne s'inspirer de
ce grand personnage. Sa mort m'a déchiré, mais le lire ou le voire
grimper avec ses potes me rends toujours heureux. Merci à lui et paix à son âme Yann.D ( 8 juin 2005 - 16h19) UN AN DEJA : Voilà plus d'un an maintenant que
Patrick nous a echappé, emporté par sa passion, notre passion à nous grimpeurs,
funambules des rochers... Un grand nous a quitté trop tôt...Il est toujours
parmis nous, à travers l'esprit, sur chacune des voies que l'on gravit...Un
géant s'en est allé la haut. YANN, petit grimpeur du puy de dôme... Christophe Reynaud (vendredi 29 avril 2005 - 19h54) parcourir
les montagnes comme tu l'as fait est aussi un voyage à travers soi -même, cet
univers de force et de pureté se révèle propice aux souvenirs; Souvent on y
retrouve le film de sa vie, les moments de peine ou de joie, puis, quand la
nuit tombe, c'est alors un autre voyage, au milieu du froid, des étoiles
et du silence, ces mondes étaient les tiens, tu les as fréquentés comme
personne, tu auras pris tellement d'images à la seconde dans le magnétoscope
de ton regard que nombre d'entres nous sommes encore à envier ton parcours
impressionnant, à imaginer comment on pourrait essayer de suivre le premier
de tes pas, puis finalement, on se dit que non.. que ce n'est pas la peine
parce que l'on y arrivera pas, parce que le mutant que tu étais nous parait
tellement inégalable , tellement loin, loin de nous et de nos
possibilités.... que fais tu en ce moment ? regardes tu cette étoile ?
cette étoile où il y a 7 arbres, sur chaque arbre, il y a 7 branches et sur
ses branches il y a 7 nids, dans chaque nids, il y 7 oeufs qui deviendront à
leur tour 7 oiseaux...des oiseaux libres comme tu étais !!! M-F MELLONE ( Vendredi 29 Avril 2005 ) Ami, tu étais presque au faîte de
la Suisse, poursuivant dans l’éther tes rêves d’infini, fiancé de la neige et
de ses insomnies, pendant combien d’années lui as-tu fait la cour ? Toi, qui ne pus jamais réfréner
ton amour pour ces belles, de roc et de glace mêlés, qu’en épousant leurs
flancs, tu voulais honorer, De tendres sentiments, nulle ne fut avare,dans
leurs bras, tu connus un plaisir pur et rare....pouvait-on deviner qu’une de
ces maîtresses serait jalouse au point de devenir traîtresse, et, qu’à son
coup fatal, il n’est rien que l’on puisse ? (poème écrit le 30/04/04) F.Bertrand (Vendredi 29 avril 2005 - 6h37)Patrick nous aura tout donné sur
l'escalade et la montagne. Une philosophie et un art de vivre la Montagne.
Une philosophie de vie, une rigueur d'application dans tout ce qui
l'approchait. La beauté du geste, la simplicité, la caisse physique, son
humour...... Bref il se plaisait à dire "Ca envoie du
gros !!!". C'est clair. Ses réalisations sont un plaisir pour notre
imagination et pour les yeux. Sacré Mec ! "Aldo" (Jeudi 28 avril
2005 - 22h30) Le jour s'achève, la nuit est
tombée. La tristesse et la mélancolie ne
m'ont pas quitté, car sur terre un ange est passé, un homme aux doigts d'acier, au
cœur de velours. Sa voix apaisante résonne
encore, elle nous vient maintenant d'un
firmament lacté, et nous rappelle son souvenir à
partager. alain JP.CASSADINI (Jeudi 28 avril 2005 - 20h21) L'homme était unique, seul lui
avait cette magie du toucher du rocher, seul lui pouvait encore avoir des
rêves hors de la portée des "communs alpinistes" que nous sommes et
pourtant ..à travers son parcours, sa vie, son horizon, il n'a cessé de
nous faire partager avec bonheur ses aventures aussi ludiques que
incroyablement difficiles, son amour de la montagne et des rencontres l'aura
pousser tous les jours à nous donner un petit peu de ce qu'il pouvait nous
faire aimer...je regrette profondément ta disparition mon ami , je voudrai
que tu sois là pour te le dire mais c'est trop tard, c'est trop con,c'est
comme çà ! Atchao Irène
et Olive MALADDU
(Jeudi 28 avril 17h50) Difficile de vous
imaginer sans une corde dans les mains, pourtant ce matin, au bord de la
tête de chien, une falaise que tu connais bien, la tête dans les
étoiles, assise et pensant à toi , nous n'avons pas pu grimper, nos membres
étaient comme engourdis par le froid ......nous te revoyons grimper
comme un chat, "Pinocchio" t'assurait comme à son habitude, et moi
je me réfugiais dans mes pensées trop sérieuses pour avoir lieu d'être;Nous
entendions ta voix, le coeur battant comme dans un rêve, mais ce n'était qu'un
rêve, un rêve que nous ne voulions pas qu'il se termine, lorsque fatigués,
nous avons ouvert les yeux, la triste réalité nous rattrapait alors, seule ta
passion ne pouvait s'effacer ! Ce rêve , nous voudrions le garder
tout au fond de nous, le partager avec toi comme tu as su nous faire partager
ces courts moments de bonheur, ici, et "là bas ", saches que
l'on pense beaucoup à toi. Claude Guilmot ( Vendredi 25 Mars 2005 - 13h00)
"Mélancolie"
T.Charleux ( Lundi 7 Mars 2005 - 22h41) Je viens de me procurer "Au fil des 4000" et la vision de
Patrick Berhault au sommet de la Verte m'obsède, au son de cette magnifique
musique de L Jacquier. Le temps passe et certainement jamais je n'aurai
l'occasion de vivre ne serait-ce qu'une infime partie de cette communion
avec la Montagne qui animait Patrick. Dans 2 semaines, nous deviendrons 3, et
je souhaite que mon futur fils puisse le connaitre de façon à savoir qu'il
existe encore à notre époque des hommes d'exception qui osent vivre leurs
rêves, des hommes libres. Il y a maintenant un peu de lui dans
les couchers de soleil en Montagne... Christian Berthoux (Samedi
5 mars 2005 - 19h10) J'ai croisé Patrick quelques fois
du temps de La Turbie. Nous n'étions pas de la même génération (il était
beaucoup plus jeune) ce qui fait qu'on a peu échangé et je le regrette. Il était d'un abord très simple et
ne suscitait que de la sympathie en dépit de sa renommée. Je ne suis guère
émotif mais j'ai été profondément attristé par sa disparition comme
beaucoup d'entre nous parce que à mon humble avis c'était.... le meilleur
! Thibault Sibille (Lundi 21 Février 2005)
Bonjour a tous, quel héritage. quel
alpiniste...mais surtout quel homme ! Quand on découvre le personnage à travers
les images ou les écritures, on regrette tant de ne pas avoir passé ne
serait-ce qu'une soirée en sa compagnie. Il nous laisse un mode d'alpinisme,
une philosophie de vie et le goût de la passion. Il nous enseigne que le
bonheur est devant notre porte, à nous d'ouvrir les yeux...Salut Monsieur
! Sébastien - (Mercredi 9 Février 2005 - 23h19) Sincère
compassion envers ta famille, tes amis ... JP Lazanet - Cagnes ( 4 Février 2005 - 21h57) Jean François - Jeff (Novembre 2004 - 22h43) Fini
les parties de rigolades dans les bars de Cham ou d'ailleurs, finis les
rochers chauds de la Turbie dont tu nous parlait si souvent, fini et tout çà
pour quoi ??? Jo.Ctet (. Cluses le 12 septembre 2004 - 22h15) Notre
"roi" à disparu, j'ai eu impression de ne pas être très fort en
n'écrivant pas un petit mot auparavant, j'ai lu un tas de choses, j'ai
entendu aussi un tas de choses qui n'ont parfois ni queue ni tête, je
connaissais Patrick pour avoir participer à un stage avec lui, le recul de
cet accident si stupide, si bête et qui aurai pas du arriver me fait écrire
ces quelques lignes car je sais ce que veut dire perdre un membre de mal
famille, mon fils à disparu avec un mai dans un crevasse il y a 5 ans, j'ai
remis mon métier en question puis je me suis dit qu'il fallait continuer,
j'imagine encore plus la souffrance de sa famille, de ses 2 filles , je ne
explique pas, je ne comprends pas, sa disparition affecte encore le monde de
la montagne et des guides, cet homme au visage si doux et toujours prêt à
partager une expérience ne devait pas partir "comme çà" ,
Philippe, je pense aussi à toi, quel horreur de voir l'ami, de toujours
disparaître devant tes yeux, je ne sais pas si tu liras ces quelque lignes,
je ne sais même pas si elle seront publier, mais je tiens à vous dire à vous
tous, combien je suis triste aujourd'hui . François.Brancourt (7 septembre 2004 - 18h00) Famille Lescarcelle - (1°Août 2004 - 14h30) Nous faisions partie des grands
chanceux qui ont eu le privilège de connaître Eric,
Yolande, Alain LESCARCELLE Nathalie - (Dimanche
25 Juillet 14h25) Nous venons d'apprendre seulement
aujourd'hui (25 Juillet) le décès de Patrick. Nous envoyons toutes nos pensées
à sa famille afin de l'aider dans cette épreuve. Mon fils a lu aujourd'hui un
article italien qui parlait de son décès et nous a ensuite annoncé ce qui
s'était passé ce jour funeste. Nous avions rencontré Patrick lors
de l'une de ses conférences à Cavalese (Italie) pendant laquelle il
présentait sa traversée des Alpes. Il avait signé son poster à mon fils, pour
qui il est devenu une personne à imiter. Sa joie de vivre, son sourire,
son enthousiasme étaient contagieux et souvent nous avons parlé de lui
pendant nos promenades en montagne, il restera dans nos pensées...Nathalie, GianLuca et David Simond et Olive - Orlons (Vendredi 9 Juillet 2004) Comment
faire pour exprimer la tristesse qui n'est rien comparer à celle des parents
et de la famille de cet homme hors du commun ? Nous,
nous n'en savons rien mais nous tenions à écrire ces quelques mots
pour lui rendre un dernier hommage, pour le remercier pour sa
gentillesse et disponibilité, pour sa vision de la montagne, celle du plaisir
et non de la performance , pour son caractère joyeux et sa ligne de
conduite exemplaire. Personne
ne pouvait rien faire contre son extraordinaire résistance physique, son
mental et sa simplicité, ouaouf, quel bonhomme !!! Jean-Pierre Zeneca (Mercredi 23 Juin 2004) Patrick
nous quitte par la "grande porte", nous aurions tous préféré qu'il
soit là encore parmis nous, qu'il continue a nous faire rêver et surtout
qu'il continue à montrer l'exemple comme il a toujours fait; Je suis sûr que
de tout là haut, il n'aura aucune peine a nous surveiller et à
guider nos premiers pas "sans lui" Brice - Nice (Mercredi 9 juin - 20h50)j'ai mis longtemps avant de me décider à écrire
un mot en l'honneur de ce monstre sacré, pudeur, respect du
personnage, je n'en sais rien, toujours est il que sa disparition est
trop dure, trop forte et que l'émotion qui m'envahie aujourd'hui en lisant
les pages de nos revues mensuelles me donnent la force de dire à sa famille
combien j'ai de la peine pour eux - Pascaline - Nantes -
( Dimanche 6 Juin 2004 - 11h14)Son
âme était aussi belle que son esprit, il avait le coeur plein de projets et
la tête pleine d'amour, à moins que ce ne soit l'inverse....de toute manière
le personnage était aussi attachant que troublant et ne laisserait jamais
indifférent; Rencontrés l'espace de quelques
regards, je me suis toujours surpris de sa disponibilité , de sa
spontanéité, il aimait la liberté , il aimait dire merde comme à ses débuts
lorsqu'il refusa d'aller au stage de guide... il se foutait des
cotations te des encore plus des compétitions, son énergie était immense ,
aussi grande que sa gentillesse, nos avons perdus là un homme qui
"faisait le bien" et qui savait "donner", chose tellement
rare de nos jours ....toute ma tristesse n'effacera rien et ne le refera pas
revenir le temps, alors je me contenterai de faire parvenir quelques mots de
soutien à sa famille et leur envoyer tout le courage dont ils ont
besoin. Pascal - Annecy
- (jeudi 3 Juin 2004 - 20h10 )Il vivait cette vie
"tranquille " que tout le monde lui enviait ....il habitait parfois
dans le Sud et parfois dans les montagnes, acceptés de tous , il
faisait parti des locaux où qu'il aille, sa gentillesse n'avait pas de
limite , son bonheur était de parcourir ces montagnes , ces faces
indomptables que lui seul savait rendre plus douces, plus belles, il voyageait
comme il aimait dire , que ce soit dans les alpes ou dans le monde , il
voyageait, il nous donnait cette chance de pouvoir le voir un peu partout, de
pouvoir le "toucher", il n'aimait pas la foule mais ne reculait
jamais devant une question qu'on lui posait, comme çà , au hasard d'une
rencontre , moi, ce fut à Saint Gervais, dans un école d'escalade , il
était avec des enfants handicapés, c'était beau, touchant, plus tard, je l'ai
rencontré dans une cabine de téléphérique, spontanément, il est venu
vers moi, j'étais presque gêner de connaître "le grand maître"
pourtant si accessible...... quel choc alors lorsque j'ai calmement
entendu de la part d'un journaliste, sur Radio bleu , qu'il était parti,
qu'il ne reviendrai jamais, tombé dans une face sans grande difficultés
pour lui , et pourtant ....il faut accepter ce que l'on entends, parfois le
journalistes peuvent se tromper, mal interprété, ce jour là, le ton était
trop grave, trop tendu, çà ne pouvait être que la vérité; Je me suis dit
à ce moment là que la montagne serait pour toujours mon
ennemi numéro 1, plus tard, voilà déjà un mois que c'est arrivé, je
ne veux que revoir son sourire , ses rires si faciles, et imaginer ce bonheur
simple et parfait qu'il dégageait lorsque l'on avait , je le répète, la
chance de le croiser ; La mort est trop injuste , cio Patrick
! Pascal et Tina - Menton (Mercredi 2 Juin 2004 - 22h15)Quand nous avons appris sa mort par la presse, ce
fut comme l'effet d'une bombe sans plus ou moins y croire, pourtant,
c'était bien réel ; Voilà aujourd'hui plus d'un mois qu'il
est parti et la douleur est encore très vive, toute mon âme est
retournée et je ne peux que souffrir à la pensée que doivent avoir ses
enfants et sa famille, nous sommes de tout coeur avec eux dans ces moments
difficiles Jérémy - Toulouse -
(Mercredi 2 Juin - 17h18) Aujourd'hui, à
peine je prends vraiment conscience de ta mort Patrick, toi que je ne
connaissais pas, toi qui avait cette petite place au fond de mon coeur et que
jamais je ne voulais voir partir sans lui dire au revoir, la
mort m'arrache un être "cher", que je ne connaissais
pourtant pas - ou qu'à travers des écrits - et qui a fasciné mon enfance et
mon adolescence, dans un discrétion toujours aussi grande, dans un silence
qui ne tenait qu'à toi , tu nous a laissé "comme çà" parce la mort
en a décidé autrement et nous t'a arraché. Comment retracer une si
brillante carrière qui de tout temps ne fut éclairer que par les projecteurs
que si souvent tu as su rejeter , pour nous, ne resteront dans nos mémoires
que la classe et le respect, respect des autres et de la montagne que tu
aimais tant Elisabeth Costes ( Lundi 31 mai 2004 - 19h44) Le
temps passe, le printemps est bien là et je me souviens des journées au Baou
et des diaporamas à Alti-coop à Nice; quelle époque ! S.Menet - Nice (jeudi 28 Mai 2004- 10h12) Je ne
connaissais pas du tout Patrick Bérhault; pourtant ses récits et la poésie
qu'il a insufflée à l'alpinisme m'ont touché véritablement. Mes sincères
condoléances. Téo (GHM) - Briançon - (Dimanche 30 Mai 2004 - 18h20)La vie est parfois
si brutale que mon sang en devient glacial, mes yeux ne peuvent plus sourire,
la chance que nous avions de côtoyer un personnage comme
cela est bien éphémère avant de disparaître, on en reverra
plus jamais cette petite lueur qui pétillait comme personne, elle s'est
éteinte à jamais.Toi qui répandait le bonheur, tu as disparus si vite,
sans nous prévenir, en cachette, avec cette passion gravée en toi , avec
cette maîtresse appelée "montagne", mon corps se vide et mon
chagrin ne changera rien, tout à présent apparaît amer , tu avais tant
de moments à vivre, tant de moments à partager , mais j'ai tort, je sais, tu
es maintenant sous terre, tu n'es plus là pour crier, pour gueuler, pour
reprendre nos fausses manips, tu n'es plus....tout simplement, pourtant ta
vie continue , on ne t'oubliera jamais Patrick - Bonne route. "Pipo" - Annecy - (Dimanche 30 mai
2004 - 15h50)Saloperie
de montagne, pourquoi tu nous a pris notre "Seigneur", celui
qui grimpait plus vite qu'il ne marchait , ce singe aussi agile derrière ses
piolets qu'au fond de ses chaussons, saloperie de vie, de quel
droit ôtes tu la vie aussi facilement ? où sont nos Dieux ? que de haine
je ressens quant en rentrant de ce long voyage que je n'aurai jamais du
faire, j'apprends l'accident et à la fois le malheur qui doit entourer cette
famille si soudée.. je n'ai rien à dire, trouve à peine les larmes pour
pleureur et pour dire "pardon", pardon de ne pas avoir été là
lorsqu'il fallait, pardon de ces "engueulades" qui se terminaient
toujours derrière un bon demi, pardon, derrière un "monaco", cette
ville à laquelle tu étais si attachée, pardon de n'apprendre ce drame qu'à
mon retour, pardon Patrick et repose en paix dans ton royaume ! Stefan Menet ( Vendredi 28 Mai 2004 - 10h12) je ne
connaissais pas du tout Patrick Bérhault, pourtant ses récits et la poésie qu'il
a insufflée à l'alpinisme m'ont touché véritablement. Mes sincères
condoléances. Marion Gerondie (Vendredi 28 mai 2004 - 7h05) L'homme
m'a toujours inspiré le respect le plus profond, non seulement pour ses
qualités physique et mentales mais aussi pour son sens de la vie, il ne
peut avoir quitter son domaine, à savoir la montagne, il est certainement en
pleine ascension, celle de l'ultime sommet , celle de la
"montagne noire".... Sophie Derbez ( Jeudi 27 Mai 2004 - 20h16) Patrick était un homme extraordinaire de ce que j'ai pu le connaître,
j'aurai aimé le connaître d'autant plus qu'il était un grimpeur et un
homme d'exception; Le monde de la grimpe va le pleurer mais comme dit la
légende: "il Jean-Pierre BES ( Jeudi 27 Mai 2004 - 17h57) Comment imaginer un seul instant qu'un homme aussi bon,
efficace, gentil et "bienfaiteur" puisse nous quitter aussi
rapidement ? Tout l'amour de la montagne qu'il a su nous transmettre au cours
de ces nombreuses ascensions transpirera encore à chacun de nos mouvements
futurs, sa gestuelle et sa précision sur le rocher était inhabituelle pour un
homme "normal" qu'il tenait tant à rester, notre étoile est loin
désormais, loin de nous mais prés de nos coeurs - Si ces condoléances peuvent
un jour faire un peu de "bien " à la famille et à ses proches, j'en
serais le plus heureux, pourtant je sais que dans ces situations, il n'y a
pas grand chose qui puisse redonner la "vie" ! Tchao Patrick Aldo - Nice - (Vendredi 21 Mai 2004 - 20h20) Entre
courir et volé il n'y a qu'un pas A quoi bon courir quand on a des ailes,
autant voler et vivre à la mesure de nos rêves, Maître
de la glace , du vent et des cimes, tu as créé le mythe de tes gestes agiles,
Tu as
dansé dans le vide, cet avaleur de victimes, ultime langage du corps au fin
fond de l'abîme, ta fin scelle ta vie d'une auréole de légende; Acrobate
véloce à l'allure féline, la poésie du monde te dédie ces lignes. La montagne
est ton miroir et nous contemplons ton âme dans le défilement infini de ces
lames, Ta mort
est à la mesure de ta vie, engloutie dans le seul tombeau de ton
génie....l'immensité du blanc ! "....cinéraire
de glace détaché e de la peau terrestre, église brisée par la pureté, nef
précipitée sur la cathédrale de la blancheur, Autel aux vitre fracassées,
tornade étoilée sur les murs de la neige, Le lit
de effroyable , l'immersion blanche du monde où le froid nettoie comme un pur
rectangle de quartz ce qui ne fut jamais respiré, l'infini matériel
transparent, l'air ouvert, la solitude, sans terre et sans pauvreté ". Sans ce
trou béant que tu nous laisse, le même qui t'a vu disparaître, nou plongeons
tous dans le néant de la montagne qui donne et qui reprends; Et sur
ces livres d'or, nos larmes de chagrin transforment ton linceul en océan sans
fin . Guide
nos pas vers ton étoile, illumine nos vies de ton sourire comme l'oiseau dans
ta chapelle, au paroxysme de ton absence , l'appel de ta voix douce, éternelle
mue par le vent de l'innocence. Nous
sommes des voyageurs sur la corde de tes rêves, nos coeurs en cordée dans ton
dernier voyage, le voyage intérieur! Jean-Marc Ortoclucci - (Samedi 15 Mai 2004 - 21h45) Toutes
les semaines qui ont précédées ton "départ" étaient pour la
majeur partie d'entre nous un rêve, cet enchainement était le tien, nous
sommes emprunt d'une grande tristesse, d'abord parce que la montagne à perdu
son "maitre" et parceque nous, les alpinistes, avons perdu un
ami, que l'on te conaisse ou pas, tu faisais parti de ceux qui étaient
accessible, ta sagesse et ton ésprit ouvert faisaient l'admiration de tous ,
toi qui était en quête de nouveauté permanente, toi qui fut, et
continuaint à être un visionnaire,tu resteras notre exemple unique; Tu
est aujourdh'ui dans le ciel et comme toute étoile, tu continueras
à briller.... Pichon Philippe - 53°
régiment de transmissions - (Mardi 18 Mai 2004 - 16h00) Patrick, on ne c'est jamais vu, ta disparition me touche
énormément car tu as toujours était
présent dans le monde de la grimpe que je partage aussi avec passion tu sera
toujours présent dans mes pensées et dans mon cœur - condoléances à
toutes sa famille Catherine -
Beausoleil - (Mardi 11 Mai 2004 - 16h 50) Une semaine déjà et que le monde
s'est arrêté pour nous tous , notre maître est mort , notre envie de grimper
n'est plus la même, tu nous manques...la chaleur de ton regard, la
gentillesse que tu distribuait à tour de bras, ta disponibilité et ton satané
téléphone qui n'arrêtait jamais de sonner ! Nous avons tous envie que tu sois
là, tu nous inondais de joie lorsqu'à de trop rares occasions tu faisais une
apparition , moi qui il y a longtemps déjà ne pensait pouvoir te parler puis
un jour de Janvier, tu es venu vers moi, vers Titou aussi et tu nous parlé de
ta passion sans y apporter d'importance, parce que ce que tu aimais avant
tout, c'était la vie , on s'est revu une fois, deux fois, trois fois puis tu
t'en ai parti....on ne se reverra plus mais les moments que nous avons passés
tous ensembles furent inoubliable, quelle chance avons nous eu que tu sois
là, que nous soyons là, ce jour de Janvier ....que des bonnes choses à
Philippe et à toute la famille - cordialement . Jean-Baptiste - Perpignan - (Mardi 11 Mai
2004 - 14h12) Un énorme chagrin a envahi nos
coeurs, pourquoi partir aussi rapidement alors que des tas de projets et
d'aventures devaient sans doute fourmiller dans ta tête, parfois on ne
comprends pas bien la vie, parfois, on ne comprends pas bien son compagnon
mais jamais on ne comprendra pourquoi la montagne à emportée un si bon
représentant de l'activité ! Thierry - Vence - (Lundi 10 Mai 2004 - 15h50) patrick était un équilibriste, il
savait dompter le vide comme personne, c'est pourtant lui qui l'a emporté, tu
laisses derrière toi l'image d'un grand alpiniste qui jamais ne s'éteindra.
Ta passion intacte de la montagne, ta motivation à toujours trouver de
nouveaux projets nous impressionnera encore longtemps, qui d'entres
nous est capable d'un tel chemin ? moi en tout cas, je n'en
connais pas - bye ! Frédéric (Dimanche 9
Mai 2004 - 17h12) Merci de m'avoir traité comme un petit frère
quand j'avais 17 ans et de m'avoir donné cette passion pour la montagne.. tu m'avais
persuadé que tu ne pouvais pas chuter, et j'ai grandi avec cette idée... Je
n'oublierai jamais ce que tu m'a donné. Nous adressons toutes nos
condoléances aux proches de Patrick. Toute la rédaction de
"Carnets d'Expé" Fabrice - Nice -
(Samedi 8 mai 16h06) Voilà que nous apprenons la mort
d'un guide....un guide qui était bien plus que çà , qui faisait partie de la
race des seigneurs, de ceux qui auraont marqués à tout jamais leur temps, je
suis content de pouvoir laisser un témoignage afin qu'il ne nous quitte pas à
tout jamais,encore un grand merci pour l'exemplaritée de ta carrière et le
continuité Roland Granottier -
Annecy - (Vendredi 7 mai 2004 - 21h23) Juste un grand merci à toi, Patrick, pour ce que
tu nous as amené, pour le chemin que tu as tracé pour nous, pour les rêves
que tu nous as fait partager. Merci pour ce que tu étais et pour ce que tu
représentais. Je sais que là où tu es, il y a d’autres sommets, d’autres
piliers de calcaire, d’autres océans. Continues d’y tracer ta voie comme tu
le faisais ici et que ton rire réchauffe le cœur d’autres camarades. Penses à
nous Patrick quand nous sommes là-haut. Penses surtout bien aux tiens à qui
tu manques… bertrand Schreyer - Suisse - (Vendredi 7 Mai 2004 - 17h01) Dans tes yeux
survivait mon enfance, au fond de ton regard se créait mon futur, du moins
aurais-je aimé pouvoir y croire.... lorsque j'ai appris
que tes yeux étaient clos, mon avenir a disparu, de ma mémoire se
sont effacés tous les mots, envolées les certitudes que j’avais toujours
eues, les anges n’ont pas su garder le secret d'une âme capable encore de
croire à l’espoir, eux seuls savaient le pouvoir que ça te donnait, tu jouais
avec le rocher comme certains le font avec des notes de musqiues, tes
notes pouviant être tout à la fois: un éclat de rire, un
trait d’humour, un sourire, une larme, un cri, un
hurlement, ta dernière note est pour nous un déchirement
! Pascal - Nice - (Vendredi
7 Mai 2004 - 16h43) Patrick Berhault, mon
idôle...Lorsque j'ai commencé l'escalade, j'ai le souvenir d'avoir vu une
vidéo de Patrick dans une traversée. La beauté de ses gestes, de son tempo et
la passion qui transpirait de ses commentaires m'ont ému à jamais.10 ans plus
tard, une journée à la loubière, il était là, c'était la première fois que je
le voyais et j'étais ému comme un fan.On a grimpé côte à côte, perchés à 30
mètres de haut, je l'ai observé et j'ai été surpris de voir à quel point je
ressentais que sa passion était intacte, la même que dans cette vidéo
mythique. Il est arrivé à ma hauteur je lui ai demandé s'il avait lui aussi
du tirage, il m'a dit oui en souriant puis il est reparti, plus haut.merci
Patrick,ton souvenir sera a jamais marqué dans mon coeur R.Hupin - Albertville
- (Vendredi 7 Mai 2004 - 15h27) Je pense à ta femme et
à tes enfants, elle qui doit regarder la montagne avec un autre oeil, avec
des yeux noyés de larmes, avec ce goût amer au fond de mal gorge, pourquoi
donc toi ? jusqu'à lors, tu courrais sur les cimes et gambadait dans les
champs, tu te laissait porter par le vent, tu nous faisais rêver et sûrement
toi, tu te rendais pas compte de ceux qui restaient en bas dans la vallée
s'inquiéter pour toi , mais comment enlever à celui qui un jour a senti
ce sentiment de liberté cette passion ancré tout au fond de lui ? Personne sait vraiment
ce que tu ressentais sur ces cathédrales d'altitude, pour la bonne et
simple raison que tu étais le seuil à pouvoir y aller.....avec quelques types
comme toi , et encore ! cela n'enlevait rien à
l'amour que tu portais à tes enfants, bien au contraire, l'intensité était
bien plus grande, bien plus forte, en tout cas, c'est ce que tu nous disais
chaque fois que de notre siège, on apprenait que tu aller repartir, pour un
ailleurs "meilleur qu'ici", là haut, seul endroit où tu semblais
trouver le bonheur, alors, résignés, on te laissait partir, en espérant
que tu reviennes très bientôt, on versait une larme qui rapidement
se mettait à sécher des que l'on voyait tes yeux s'illuminait lorsque tu
enfilais ton sac à dos ...... Thierry - (Vendredi 7 Mai 2004 - 11h12) Non, t'es pas tombé, c'est pas vrai, y disent rien que des conneries les
journalistes dans la télévision, t'es le plus fort, c'est pas possible, vas y, relèves toi, montres leurs ce que tu peux faire ! Le silence s'est installé un peu partout en montagne depuis ta disparition, les sommets
ne se regardent plus en face, ils ont décidés de te rendre
un dernier hommage, à eux aussi çà leur a fait mal et celui qui t'a emporté sera de plus en plus seul désormais, seul au milieu de tous, il va avoir du mal à les affronter, surtout le soir, dans l'obscurité, lorsqu'il se demandera pourquoi, pourquoi il a voulu te garder
avec lui toi qui aimait tant la vie; Plus jamais on ne te verra ? non,
c'est pas vrai, hein, dis, dis nous que c'est pas vrai , le chagrin est trop
lourd, j'ose à peine imaginer
celui de ta famille, de tous tes proches que j'ai vu de mes yeux il y a quelques jours à peine, tu sais, tu nous a tous fait chialer , le
Philippe aussi, tu sais, il en avait gros sur la patate, le grand blond aux
chaussons d'or et tous ceux qui t'ont portés, je ne les connais pas mais y zétaient pas beaux tes pots, tu leur a fait un grand trou dans le
coeur , c'est un coup
de poignard au bonheur, les
anciens qu'étaient là aussi, tu te serais poilé de les voir avec leur déguisement, mais c'etait pour toi le Patrick, y t'aimaient bien ,
vraiment, c'etait grand, trop grand, çà n'aurait pas du avoir lieu, c'est tout ..... Eric Zunofen - Suisse
- (Vendredi 7 Mai 204 - 10h23) Tel un capitaine de frégate,
tu étais à la barre des alpes depuis des années, ton équipage te soutenait
sans jamais dire quoi que ce soit car il avait totale confiance en toi,
aucune mer ni tempête n'avait encore réussi à te déstabiliser, pourtant
aujourd'hui, tu n'es plus parmis nous, tu es passé par dessus bord, nous nous
sentons tous des orphelins, heureusement ton second est rentré, nous
n'aurions pas pu repartir à la conquête des hautes cime sinon, mais il ne
nous redonnera jamais ton sourire et ta bonne humeur permanente, saches que
nos prochains pas sur les glaciers seront avant tout pour toi et AVEC toi ,
salut Patrick Jean-Chri - GHM -
Chamonix - (Vendredi 7 Mai 2004 - 8h15) Notre est parti
ailleurs, tu étais à la fois un homme et un grimpeur d’exception, sans
égal, nul jamais ne recréera ta magie, ne plus t’entendre, ne plus te
vivre, fait tellement mal, ta disparition c’est l’équilibre de tout un monde
qui vacille. Pierrot
Bourriot-Froment ( Jeudi 6 Mai 2004 - 23h32) La montagne et l'escalade était pour Patrick sources de
plaisir, pas de compétition. Jacques Poulet (Jeudi
6 mai 2004 - 17h23) oui Patrick est un personnage que j'aurais aimé connaitre ou rencontrer, tout ce qu'il a fait,dit ou tout ce qui a été dit sur lui:ce n'était que compliments....donc, il était à coup sûr un super mec! Corantin -
Genève - (jeudi 6 mai 2004 - 16h24) Incroyable, c'est "énorme", je
viens d'apprendre après 15 jours de vacances, lui qui se dépassait avec
autant de facilité en montagne, lui qui s'amusait à sauter de sommet en
sommet, pourquoi est il donc parti ? je suis triste parce que des
"comme lui", il n'y en a pas des masses ! Condoléances à
toute sa famille.
où es tu ? où t'es tu enfui, il ne reste que le mal à
ressentir maintenant, tout en nous n'est plus que sanglots mais rassures toi,
nous allons continuer chacun avec nos maigres moyens le tracé de la force que
tu nous donnait , nos larmes coulent avec au loin un phare qui brille sur un
îlot , ce n'est pas un mirage c'est bien toi qui nous aide ! Carlo - Menton (Jeudi
6 mai 2004 - 12h40) Nous.....Aujourd'hui nous somme
séparé et notre coeur est brisé par tant d'injustice, tu étais notre
"vérité", notre exemple, tu étais un homme généreux et merveilleux,
maintenant pour toi, tout est fini , pourtant tu fera toujours parti de
notre vie , on espère que tu es heureux là haut, regardes, même après
toutes ces semaines de vagabondages au delà des cimes, tu étais
encore là, Fréderic Durand -
(jeudi 6 mai - 11h55) A la tristesse de ta disparition, nous devons préférer le
souvenir d'une vie incroyablement remplie, heureuse et tournée vers le
partage...tu vivais tes rêves, peu le font. - Fred Tom - nice -
(Jeudi 6 Mai 2004 - 11h20) Accepter ou se résigner, c'est
souvent un cruel dileme, nous ne pouvons accepter alors nous devons nous
résigner Denis Cosandet -
Tolochenaz (Suisse) - (Jeudi 6 Mai - 10h16) "Je ne suis qu'un modeste skieur de randonnée, et je
m'étais d'ailleurs inspiré de l'éthique de Patrick pour ne pas faire de
compétition de ski-alpinisme, lui n'ayant jamais fait de compétition que ce
soit en varappe ou ski-alpinisme. D'ailleurs les compétitions de vélo de
course, avant de faire régulièrement du ski de randonnée, m'ayant suffit. Je suis sous le coup de la chute mortelle de Patrick
Bérhault... J'en suis triste et ça m'a fait réfléchir : il se passe que
je m'étais rendu compte il y a environ deux semaines en zieutant des
sites web, que nous avions, Patrick et moi, la même date de naissance
horni l'année, à savoir le 19 juillet, et que j'attendais la fin de son
périple de trois mois environ pour l'annoncer de cette étonnante
synchronisation. Ben, c'est raté... Ah ! les corniches dans le brouillard ne
pardonnent pas parfois... Il est vrai que quiconque part un jour dans l'au-delà,
mais je pense que Patrick est parti beaucoup trop tôt, au moins 30 ans trop
tôt. C'est un vrai, Patrick , un éthique, un pur, un puriste et un intègre,
parti beaucoup trop tôt... Réserve nous une place dans l'au-delà, l'ami ! Que
Padmasambhava prenne soin de toi ! Porte-toi bien, amuse-toi bien et adieu ! Jean-Marc Chabrier
(Jeudi 6 mai - 9h29) Patrick, depuis plus de 20 ans tu me fais rêver... Tu as
inspiré nombre de mes escalades et ascensions. Tu représentes à mes yeux la
parfaite fusion entre l'Homme et la Montagne, sois heureux au delà de tes
cîmes... Merci ! Richard Cormier
- Argentière la Bessée ( mercredi 5 mai 2004 - 22h25) Voilà, c'est fait, plus rien à
dire, plus rien à faire, alors fermes les yeux et souviens toi de tout ce que
tu as fait pour nous...l'émotion que tu as fait passer depuis longtemps nous
a dépasser , ce soir, on se regarde
tous dans un miroir et on ne peut voir que la tristesse et le désespoir,
comme on aimerai te voir à nos cotés, te sentir vivre et chanté comme tu
savais faire, impossible de lire les dernières nouvelles sur les sites qui te
suivaient, notre coeur est aride et nos yeux sont vides, tu t'es envolé en
toute liberté et de là haut tu nous regarde, tu voyages en toute liberté ,
merde alors ! Les Decosses -
(mercredi 5 mai 204 - 21h54) Bien sur tout a été dit sur
Patrick : sa gentillesse, son esprit ouvert et accueillant, son
"invitation au voyage", sans oublier (mais il savait le faire
oublier !) ses performances ...Il n'empêche que nous sommes nombreux tous
ceux qui ont envie et besoin de le rappeler, quitte à se répéter. Mais n'est-ce pas une façon de
conserver son souvenir ? Pensées émues à toute sa famille,
ses amis et ses proche Marc Cotto - Nice - ( mercredi 5 Mai 2004 - 20h36) La Montagne est trop cruelle les
mois d'Avril, m'a trop fait pleurer les mois d'Avril Patrick t'a mort est une impasse,
un silence. Marc Cotto Stéphanie - Marin
- Suisse - (Mercredi 5 Mai 2004 - 18h03) Cette
passion qui déchaîne les coeurs à ce week end fait éclater un drame, cette
passion qui pousse à l'éloignement à cette fois engendrée une
"rupture" ! Saloperie
de montagne, elle t'a pris comme une maîtresse qui t'attire dans un vertige
abyssal, fracassée par ton absence et frustrée de cette
"appartenance", on attendais tous ton retour avec angoisse,
c'est foutu, on sera tous des orphelins à l'avenir;toutes ces attentes
douloureuses qui nous prenaient la tête n'existeront plus, on s'en
nourrissait survivant aux différentes épreuves que tu nous avait fait
connaître avec plus ou moins de bonheur; Celle
qui t'aimait plus que nous, cette putin de montagne t'a emporté avec
elle, elle a gagné ce combat déloyal , déloyal parceque tu ne savais pas dire
non , nous sommes des amputés, pourtant, nous allons te laisser en
s'ennivrant encore une dernière fois de ce que tu nous faisait si bien
partager .... Bruno - Gap - (Mercredi 5 Mai 2004 - 17h19) Combien
de fois je suis resté abasourdi devant les merveilleux voyages au long court
que tu entreprenais, une vie que tu as voulu résolument différente des
autres, une vie de hasards,à la recherche de ....si tu allais comme cela si
loin, c'est sûrement par absence , maintenant c'est toi qui est absent et ce
sont tes proches qui te pleurent et nous qui te regrettons, tu étais plus
fort que l'hiver, tu étais plus joyeux que les clowns, tu étais plus rapide
que l'éclair et pourtant tu es parti, que ton naufrage servent au moins de
leçon à ceux qui croient pouvoir tout entreprendre, à cette nouvelle
génération qui pensent pouvoir tout réussir parceque le matériel à évolué, ne
sois pas mort comme un "con", seul dans ton coin , pour rien,
restes là à nos cotés et diriges nous , tchao Patrick . Fabien (Mercredi 5 Mai - 16h 39) Message pour Patrick là-haut, F.baudin -Nice - (Mercredi 5 Mai - 15h39) Pour la première fois, j'ai envie
de croire à l'au-delà Ben - (Mercredi 5 Mai
- 15h20) Il est vraiment dur d'imager notre
région et la montagne sans "toi". Gilbert - GHM - Savoie (Mercredi 5 Mai 13h30) Ici,
c'est un peu la déprime, mais nous avons voulu te verser une larme,
juste pour toi, pour te dire que tu nous manques, pourtant tu n'es plus
seul maintenant, et si Philippe t'a toujours accompagnés dans ce délire,
c'est parce qu'il sentait bien que vous alliez y arriver et
pourtant... nous voilà tous tristes , difficile d'avaler quelque chose alors
on s'installe derrière un ordinateur et bêtement on essaye de te parler
encore un peu, pour oublier tes souffrances, pour oublier tout ce que l'on ne
peut pas croire, tu sais que personne ne te jugera, tu as sans doute été
le plus apprécié des profs lorsque devant toi on trembler à l'idée de répondre
à tes questions, lorsque tu lançais une idée à l'improviste; Tu
avais la vraie couleur de l'amitié, celle qui fait que l'on soude des
groupes à tout jamais, , tu étais chaud, tu étais pur, quel privilège
insolent d'avoir pu parcourir quelques arêtes et glaciers en ta merveilleuse
compagnie JP Gambaudio - Nice - (Mercredi 5 Mai - 7h49)
Joëlle Artigalas -
Paris - ( Mardi 4 Mai 2004 - 22h 09) J'ai été très attristée par la disparition de Patrick. J'ai acheté et fait dédicacer son livre "encordé mais libre" contre un pot de Nutella ! Je n'ai pas eu la chance de le rencontrer. Pas besoin d'être alpiniste à Chamonix pour l'admirer. Tous les matins j'allais lire sur les nouvelles sur Glenat, en pensant ces 2 fous !! Je pense à sa famille
et à Philippe, à ces 2 filles. Il manquera à nous tous, Arnaud ( Mardi 4 Mai 2004 - 20h20) Que du bonheur lorsque
l'on regardait cet homme araignée dans un film, il ne pouvait que progresser
vers le haut sans jamais devoir redescendre, cette fois, il a voulu continuer
soin chemin vers la plus haute montagne de la terre, après l'Everest, il ne
lui manquait que les étoiles, c'est désormais chose
faite ....malheureusement , une pensée toute particulière à son
compagnon de cordée qui a du vivre là un moment de terreur qui ne le quittera
plus , une autre à sa famille qui doit souffrir mais qui doit se dire qu'il
valait mieux çà qu'un accident de voiture où il aurait peut être pousser une
chaise tout le restant de sa vie ! Fabien Scocard (mardi
4 mai 2004 - 16h39) Message
pour Patrick là-haut, Guillaume Bussière
(Mardi 4 Mai 2004 - 16h17) Un exemple à suivre tant en
montagne que par son comportement. Je ne t´oublierai pas, Patrick. De
là-haut, j´espere que tu peux comtempler ton oeuvre et ta vie... tu peux être
fier de tout ce que tu as apporté. J.Croiset - (Mardi 4 Mai 2004 - 13h15) Il avait tout pour plaire, beau,
souriant, tellement haut en couleur et pourtant tellement simple, hier
lorsqu'au milieu de la foule, j'ai essayé de capter les regards, je n'ai
trouvé que des gens tristes et totalement sortis de leur propre vie, sur
la façade de l'Ensa, même les fenêtres pleuraient, tout le monde était
murés par le chagrin et l'incompréhension de ce drame, je ne parle pas de sa
famille face à moi que je n'osais pas regarder, ils étaient tous là pour lui
rendre un dernier hommage Edingler, Gabarrou, Payot et les autres, jeunes ou
vieux, de la région ou venus d'un peu partout, ils étaient là, preuve encore
une fois de l'unanimité qu'il faisait, tout le monde était de marbre,
dans un recueillement total, et dans la plus grande dignité, tout à coup nous
avons vu ce cercueil arrivé, porté par ses plus fidèles amis, le silence
devient pesant, le public ému, les larmes commencent alors à envahir les
visages, on comprends que rien ne va être facile, Philipe déjà commence un
discours difficile mais authentique, derrière lui, c'est plus officiel, moins
franc, dommage ....puis le corps s'en va, je suis dans la foule, je ne vois
plus rien , envahi par l'émotion et par le courage des proches, une pensée
donc pour tous ceux qui restent et qui avait pour lui un profond
respect. Marc et Sylvie ( Mardi 4 Mai -
12h15) Tous ceux
qui comme nous ont eu la chance de discuter avec Patrick
n'oublieront pas cet homme au coeur généreux et toujours disponible , i
faisait un rempart au sport/pognon et ne s'occupait que de la
beauté du voyage et du plaisir, il occultait tout le reste en faisant vivre
ses récits et ses images. Nous en
tous cas, on ne peut garder que le feu qui jaillissait de ce regard, on ne
peut que garder les mots qui chantaient lorsqu'il parlait de sa passion ou de
ses voyages alpins; comment
faire pour continuer à rêver aussi facilement ? vous aviez
ce langage simple des gens simples qui font que les choses compliqués
deviennent aussi simple que l'eau de source est limpide, votre amour de la
montagne , de la nature mais avant tout de la vie ne peut laisser
insensible . J.Baptiste
(Mardi 4 Mai - 12h10) Le
grand Berhault est mort, pardon, est parti "en voyage", loin,
très loin, franchement, c'est pas cool, Patrick, la race de seigneur dont tu
fais parti ne part pas comme çà, par la petite porte, dis nous que tu vas
revenir, on t'attends; Je suis trop con, j'ai les images sous les yeux, je suis bien
obligé de me rendre à l'évidence, ta famille t'as perdu, tes
enfants se souviendront de l'homme généreux, et à nous, tu nous laisses
des souvenirs plein la tête , des images de bataille contre les
éléments , des images incroyablement belles, comme tu les aimaient, j'ai vu
tes amis, j'ai vu Thierry, on a parlé, il m'ont dit que...chuuuut, c'est une
surprise, un gros gâteau .... Le monde de la montagne est en deuil et pourtant on sourit
parce que tu es beau, tu es grand et tu aurai certainement pas voulu
d'une bande de pleurnichards M.R
- 74 (Mardi 4 mai 2004 - 10h45) Je ne savais pas que des
gens t'aimaient autant, enfin, si , je le savais, mais je ne m'imaginais pas
que comme ici ou certainement ailleurs, on puisse te consacrer autant, tu
m'avais parlé de ta mafia niçoise, des gens que tu aimais retrouver, auprès
desquels tu te sentais bien, tu m'avais aussi parler de Anne et Michel , un
peu plus haut dans la montagne, hier, ils étaient là, avec tous ceux que tu
aimais, tout ceux qui t'aimaient, il y avait bien quelques charognards aussi,
là parce qu'il se passait quelque chose, les amateurs de
"sensations fortes" aussi, ceux qui pensent pouvoir faire comme toi
, laisse tomber, c'est même pas la peine d'en parler.... Tes amis eux, ont pris
les choses en main, tu aurais été fier, leur dignité était grande, leur
force immense, moi, j'ai pas vraiment pu , j'ai pleurer et puis je suis
parti, il y avait trop de monde, tu n'aurais pas voulu cela, François est
sous le choc, Pierre-Yves regrette d'avoir loupé la "grizaille",
nous avons bu jusqu'a n'en plus pouvoir, c'était bon, c'était con, çà non plus
tu n'aurais pas voulu, mais on a pas ta force, pas ton mental, on en l'aura
jamais ... ta mort m' a ouvert les yeux, Tu aurais du insister, encore
une fois, tu sais de quoi je veux parler...hier tu étais là et puis comme çà,
tu disparais, un peu comme étaient tes apparitions , une putin de
corniche (enfin, c'est ce qu'on dit) qui t'emporte "en bas", toi
qui voulait toujours aller "en haut"...tout est trop tard, des
choses qu'on a voulu faire, des projets commencés et finis à tout jamais, je
pense à Philou qui doit être dans un sale état, heureusement qu'il est
fort, pas comme toi (c'est pas possible )mais presque....tu est
irremplaçable, une autre vie t'attends désormais, vie la aussi pleinement que
ta première et sois heureux comme avant ! Francis
( Mardi 4 Mai 2004 - 7h10) Alors là, je dis non !!! pas vous mister aujourd'hui, nous
n’avons pas eu le temps de vous connaître et on vous pleure déjà. Vous
étiez fédérateur d'idées, votre exemple flottait au dessus de nous tous,
inventeur, instigateur, interprète, danseur, grimpeur, alpiniste, homme de
conférence, fer de lance, on pouvait toujours percevoir une joie de
vivre à travers votre regard et votre passion que vous viviez à 200% et
que vous saviez faire partager à 1000 % à tous, pour exemple, lorsque j'ai
amené un jour de Juillet 2003 votre beau livre de photos à ma Maman alors âgé
de 71 ans pour lui montrer celui qui incarnait à mon très modeste niveau mon
monde , celui de la montagne et de la nature, je n'ai jamais pu repartir
avec, il se trouve encore dans sa bibliothèque ! Votre philosophie de vie devrait servir d'exemples à
beaucoup d'autres, entre autre le respect des autres et l'ouverture
d'esprit ...la mon tgne, notre montagne s'est encore une fois
trompée....nous lui en voulons tous un peu, Un dernier adieu et de
fortes pensées à votre famille pour qui cette épreuve doit être intolérable
,merci encore Feltri Paolo (Lundi 3 Mai - 21h45) E' stato per noi tutti un grande
dolore, ci è parso impossibile, ma purtroppo era vero. Ci mancherai tanto, ricordiamo
tutti la tua dolcezza, sensibilità e spontaneità. Eri e rimarrai un
grandissimo Alpinista, la tua danza sulle rocce ci rimarrà nel nel cuore,
come la tua grande disponibilità e dolcezza. Sarai sempre nel nostro cuore Silvia, Paolo e tutti gli amici di
Albenga Jean Charles (Lundi 3
Mai - 17h46) Salut Maetro, tu es parti bien
trop vite au paradis, j'ai encore le souvenir d'une petite flamme dans tes
yeux qui jamais ne s'éteignait, elle avait l'air de toujours vouloir montrer
le chemin à ceux qui le perdaient, elle avait l'air de répandre autour d'elle
le bonheur et la joie, il suiffisait de te parler pour que d'ailleurs la
flamme se transforme en foyer ....je pense ce soir à Flore et à Coralie, à ta
famille et à sa souffrance, ta maman qui m'avait si gentiment ouvert sa porte
ce jour là, Pat, je ne sais pas quoi dire, j'ai honte de ne pas trouver
les mots, ce qui me rassure, c'est que toi aussi parfois tu savais garder le
silence, un silence d'or qui signifait beaucoup, un silence dans lequel
tu viens de te refugier....au revoir mon pot ! "La poudre" ( Lundi 3 Mai
2004 - 17h00) tu feras vraiment chier jusqu'au
bout ! déjà tu nous piques toute un pan de l'histoire de l'alpinisme,
ensuite, tu nous piques le renouveau du solo, puis viens les enchaînements,
les traversées au long-cours, les blocs, les toits les plus teigneux, tu t'en
va un peu plus loi et tu nous pique le sommet du monde, vraiment tu fais
chier ! Et les autres, alors, qu'est ce
que tu leur laisse pour s'amuser ? ....ah, oui, j'oubliais, une longue
histoire d'amitiés partagée le plus souvent entre 2000 et 4000 m, dans le
froid et la neige parce que, pour grimper au soleil, tu descendais
toujours dans le sud, là bas, avec tes pots, et il devait s'en passer
des choses là-bas, j'ai entendu parler de quelques soirées, j'ai aussi
entendu parler de course à pieds qui n'en finissaient pas , finalement,
on peut se demander si t'étais un mec sérieux, si c'est vraiment la montagne
que tu aimais ou tout simplement la vie ? une chose est sure, c'est que tu
étais un stakhanoviste du plaisir, tu ne ratais rien , pas une minute,
parceque t'avais pas le temps, tes enfants te manquaient et aujourd'hui,
c'est à eux que tu manques (c'est con la vie), je n'ai pas eu l'occasion de les
connaitres mais tu en parlais si souvent que c'est tout comme, tu fais chier
parce que çà va être dur "d'aller se mettre le compte" sans toi,
ah, on y arrivera bien mais les demis n'auront plus le même goût, le
rocher ne sera plus aussi doux, la seule chose de "positif" dans
tout çà, c'est qu'on va pas se foutre les genoux en l'air dans les descentes
et que les phalanges ou la peau des doigts vont se reposer un peu, pourtant
Patrick, on aurait vraiment voulu que tu nous fasse chier encore longtemps
.............salut l'artiste ! Jean-Luc Lopez (Lundi
3 mai 16h21) Plus qu'un alpiniste... une voie
, un maître , notre grand montagnard. La région niçoise pleure
, ainsi que les montagnes qui ont vu naitre le plus grand coeur de l'alpinisme
international.Le Mercantour et les falaise de notre région n'oublierons
jamais patrick berhault.Je pense a toi celui dont a toujours rêver d'être le
compagnon d'un jour ou plus !!! Mario ( Lundi 3 mai
14h51) Patrick, non dovevi andartene cosi'.
Che cazzo sei andato a fare questa maratona dei 4000, non era da te! Nathalie ( Lundi 3
Mai - 8h03) Les Alpes-Maritimes sont en deuil
de son plus représentatif alpiniste. Un homme du pays qui a su garder ses
racines et sa simplicité, et c'est pour cela qu'on l'aimait parmis ces grands
alpinistes - Ma pensée va à ses proches (famille, amis), à son compagnon de
cordée Philippe Magnin, et à tous ceux qui l'on aimé de près ou de loin. A
ceux pour qui il restera dans les coeurs, j'ai envie de dire : Il est parti en faisant ce qu'il
aimait, heureux, en homme libre, libre d'être heureux, pour la montagne ! Autant partir heureux... même si
c'est trop tôt et que l'on ne veux pas. Dans la tristesse retenons qu'il
l'était ce jour là... Avec toutes mes amitiés. Séloane (Dimanche 2
Mai - 21h30) En 25 ans, j'ai eu le bonheur de
le croiser plusieurs fois. dont une fois à 20 métres de l'endroit où a été
prise la photo de la page d'acceuil - C'était il y a quelque années, un
matin de janvier. Il n'y avait personne. Il était seul, assis sur le muret.
Nous avons échangé 2/3 plaisanteries : 'Alors, Patrick de retour sur les
lieux du crime ?'. Il avait juste un petit carnet à spirale, bourré de
croquis et de numéros. Il écrivait avec un crayon/gomme. J'ai été frappé par
le fait, que par économie de papier, il effaçait autant qu'il écrivait...
Volà, je voulais juste transmettre ce petit témoignage. Olivier pour
"Carnets d'Expé" (Dimanche 2 Mai - 19h00) Dominque Deram
(Dimanche 2 Mai - 18h55) L'ensemble des larmes versées par
tous ceux qu'il avait séduit, voir envoûté (dans le bon sens du terme) vont
tracer, à tout jamais, dans la mémoire de la montagne un véritable
torrent d'amitié. Au lieu de pleurer, preuve que nous sommes bien faible et
petit, ne devrions nous pas rire et sourire à la vie? N'est pas ce qu'il
savait faire le mieux quelque soit l'endroit ou la difficulté, nous laissant
ainsi estomaqué devant toutes ces facéties d'enfant surdoué. Il nous laisse
tellement de cadeaux dont un, peut etre plus gros que les autres, la preuve
que c'est de notre volonté que peux surgir un mieux être dans notre
vie, d'être capable de faire face aux petites et grosses difficultés. Pour
tous ceux qui ont eu le bonheur de croiser son chemin, il a été souvent un
révélateur en sachant transmettre son immense soif de vie et de connaissance.
Ton chemin s'arrêtait sur cette
arête sans que ni toi ni personne ne puisse en changer le cours, ainsi allait
ton karma. Nous ne pouvons qu'espérer que dans une autre vie tu reviendras
nous guider comme tu as su tellement bien le faire dans celle-ci. Qu'en
attendant, de la haut, ta petite lumière soit le précieux phare qui guide,
les petits marins que nous sommes, sur la nuit noire de cet incommensurable,
mais tellement merveilleux, océan, qu'est la vie. dom Bernard Gireaud (30 Avril 2004- 21h15) Il avait dit en ramassant des
pommes de terre : Quand je fais ça, j'ai l'impression de faire quelque chose
de fondamentalement utile ! ( reportage sur la 3, en Auvergne ) et pour moi
cette phrase résume sa simplicité et sa force. Merci de m'avoir serré la main
à chacune de nos rencontres. Sam (30 Avril
19h58 ) C 'était encore une belle
aventure, comme tu avais l' habitude de préparer et surtout de partager. Tu nous a montré à quel point tu
aimais la vie et ceux qui la partageaient avec toi, tu vivais en harmonie
avec le milieu, la nature et tout ce qui t' entourait - Ta joie de vivre
était si intense et si communicative, tu a vécu ta passion de la montagne
comme personne d' autre ne pourrai le faire - Tu resteras dans nos mémoires
et nous garderons cette image de toi toujours souriant et abordable. Je voudrai envoyer mon soutient à
tous ceux que tu aimais. Franck Zanelli (30
avril - 18h20) Même si je ne connaissais pas
personnellement Patrick,je me sens vraiment peiné par sa disparition et je
veux rendre hommage a cet homme qui m'a fait si souvent rêver..... Marie-Cristine -
Vence - (Vendredi 30 Avril 2004 - 16h19) Au revoir à un très "grand"
monsieur qui savait se mettre à la porté de tous, accorder un peu de son
temps même au plus "petit" avec tant de gentillesse et de
simplicité. Par sa philosophie de vie et ses
qualités humaines, il restera dans la vie un guide, en montagne il sera
vivant dans chacun de nos pas, chacun de nos gestes - Toutes mes pensées vont
vers sa famille et ses amis Bruno Duquenoy (
Vendredi 30 avril - 16h00) Salut
l'artiste... merci pour les rêves ! David Gueyffier (Vendredi 30 Avril -
13h49) Jérôme B : (Vendredi 30 avril - 12h57) Je n'arrive pas à croire ce que je lis un peu partout dans la presse, il est donc bien mort, cet homme que l'on croyait au dessus de tout, cet homme qui n'avait d'homme que le nom et le coeur, une puissance hors du commun, un sourire aussi jovial expressif, putin, comme on les aura prises tes traces, oh non, pas celles qui consistent à faire les mêmes voies que toi, j'en suis bien incapable, mais celles qui nous montrent le chemin de l'amitié et de la vie, tu étais notre héros, tu deviens notre "gourou".On pense à vous, aux enfants, malheureusement à ceux qui restent ! Jacques Lemaitre (Vendredi 30 Avril 2004) Merci
à Patrick Berhault pour l'image qu'il a donné de l'alpinisme. Francis - Guide de haute-montagne : (Vendredi 30 Avril - 9h03) Salut
"Patron", et oui, je faisais parti d'une bande de jeune margoulins
que tu emmenais gentiment pour nous faire passer un putin de diplôme, alors,
c'est vrai que tu nous en faisais "chier", c'est vrai que souvent
le soir ou même la nuit, on espérait qu'une chose, c'était de retrouver notre
lit, pourtant ...quelle joie de partager avec toi ces moments de bonheur en
altitude !
ébéro,ébéro,
il le monte en une heure, il le fait sans les mains...ébéro était devenu la
présence légère de nos ascensions quand ça devenait un peu dur. On a suivi le
parcours splendide, émerveillés comme des gosses. Quand il est venu à
StGaudens fin janvier on est venus de Toulouse pour écouter et voir, hors du
format des livres ou des films; Remy - GHM - (Vendredi 30 - 00h58) Impossible
de dormir cette nuit, je tourne dans mon lit, je retourne dans ma tête et une
grosse boule m'empêcge de respirer normalement, je pense à toi trés fort
Patrick, je ne t'ai pas revu depuis plus de 10 ans mais toujours tu as parcouru
les montagnes dans mon sac et dans ma tête, il ya tellement d'endroits ou tu
m'as aidé sans être là, où je me suis "servi de toi" Serge Martino (jeudi 29 Avril - 22 h53) "Je ne suis qu'un modeste
grimpeur occasionnel , amoureux de nos montagnes ; le parcours de
Patrick, le récit de ses exploits depuis longtemps et sa manière de
danser avec la montagne m'ont toujours fait rêver ; sa philosophie
naturaliste était tellement en osmose avec la réalité de l'alpinisme que le
simple fait, pour moi, d'effectuer un beau geste dans une paroi m'a
toujours fait automatiquement penser à lui, à ce sentiment d'harmonie
et de pureté qui font les vrais instants de bonheur. il m'a initié
à cette dimension supérieure. Nous héritons tous de cet esprit, de son
esprit..." Condoléances à sa famille et très amicale pensée à Philippe dans ce moment difficile... La montagne te rendra du bonheur par le souvenir de ton ami. Serge Françoise Vigouroux (Jeudi 29 Avril - 22h19) Tous les montagnards sont en
deuil, une partie de leur lumière s'en est Jérémie: (Jeudi 29 Avril - 23h 45) "Juste quelques
mots pour remercier l'homme qui m'a fait rêver" Le Goéland ( Jeudi 29 Avril 2004 - 21h 30) BONJOUR A TOI, JE SUIS
TRES PEINE D'APPRENDRE CETTE NOUVELLE,TOI QUI ME L'AVAIS FAIT CONNAITRE, C ETAIT
UN GRAND HOMME ET POUR TOI UN AMI D ENFANCE, JE SUIS DE TOUT COEUR AVEC TOI -
Phil Maurel (jeudi 29 Avril 2004 - 21h12) "Il ne pourra pas
monter plus haut, et nous restons en bas... Nous ne pourrons plus le
rencontrer avant notre dernier souffle et quelque part ça nous fait chier...
Car nous non plus, on ne veut pas partir, on veut réaliser nos rêves,
atteindre notre sommet. Une fois de plus, la mort nous montre où sont les
valeurs de la vie. Il savait où la vie pouvait le mener, vers le bonheur, la
paix...et notre ultime point commun. Il nous a quitté, pour un moment, mais
n'a pas disparu..." Bruno Pellicier -
Président du SNGM - (jeudi 29 avril - 16 h50) Alain DEL (Jeudi 29 Avril - 15h50) Pour les alpinistes
Patrick est un mythe. Jean-Michel Asselin - Directeur de la redaction de
"Vertical": (Jeudi 29 Avril 2004) Pour la première fois depuis plus de 60 jours, seul au bureau,
le matin tôt, je ne composerai pas le numéro de Patrick. Je n'attendrai pas
cette sonnerie et puis ces premiers mots "comment ça va chef ?"
Patrick est tombé dans le vide et je me sens comme aspiré par ce départ
brutal, incongru, invraisemblable. J'ai passé la nuit à croire à ce miracle
auquel il ne faut jamais croire, mais qui existe parfois. Je perds un ami.
Cela seul est suffisant à la tristesse. Mais il faut bien dire aussi tout ce
que Patrick nous a donné. Au-delà de son talent, au-delà de ses dons, il a d'abord été
celui qui aime la montagne. Son bonheur rayonnait quand il était là-haut et
qu'il riait de ses ascensions comme s'il avait accompli une facétie. Patrick
s'installait dans ses grands voyages, non pas pour ramener des médailles ou
satisfaire à des gloires factices, mais par amour du geste et de cette nature
que la montagne sait préserver. Son message, qui transparaît dans ses livres
est toujours simple, élégant, jamais polémique, jamais pauvre, jamais
mesquin. Patrick était un phénomène qui aimait simplement la montagne,
l'escalade et qui prônait ce plaisir immense de vivre cette passion pour le
meilleur, seulement pour le meilleur. Nous le croyions invincible, lui savait
qu'il ne l'était pas et jamais ne se serait permis cette audace. Ce mercredi 28 avril, sur l'arête de trois kilomètres qui
parcourt quatre sommets de plus de 4000m (le Täschhorn, le Dom, le Lenszpitze
et le Nadelhorn), Patrick et Philippe progressait avec grâce. Depuis cinq
jours désormais, ils étaient sous le soleil et Patrick était doté d'un
enthousiasme juvénile. Pour la première fois ce matin quand je l'ai appelé,
il m'a rappelé pour me dire trois ou quatre bêtises qui les faisaient se
marrer tous les deux. J'entendais leurs pas sur le rocher et les "on se
régale" qu'il aimait prononcer avec son léger accent du sud. Tout allait
bien, l'arête était technique à souhait, ils étaient alors, à 9h20, sous le
sommet de leur premier 4000 de la journée : le Täschhorn (4491m). A 11h30,
alors qu'il escaladait cette arête fine qui mène au Dom (4545m, le sommet de
la Suisse) Patrick chutait, peut-être un bouchon de neige qui a cédé,
peut-être un pied qui ripe... En une seconde Philippe Magnin se retrouvait
seul sur cette arête ; iI a simplement pu entrevoir Patrick tomber au milieu
de gros rochers, le brouillard lui a caché le bas de la paroi. C'est tout
seul que Philippe a entreprit de rentrer vers le refuge qu'ils avaient quitté
de bon matin. Ce voyage pendant lequel ils ont gravi dans des conditions
souvent redoutables quelques 64 sommets, montrait le grand art de ces deux
guides qui vivaient là une histoire de copains, une histoire d'amoureux de la
montagne. |
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